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Les revêtements de sol pour la salle de bains de MEISTER

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Si vous n’aimez pas l’aspect carrelage, ou si vous avez peur de la pose qui prend du temps, vous avez l’alternative de sol idéale pour la salle de bains avec des sols stratifiés, les sols design résistants à l’eau ou les sols en bois de MEISTER.

Les sols design et stratifiés sans PVC de MEISTER sont dotés d’une imprégnation spéciale des bords AquaStop et de systèmes d’encliquetage particulièrement bien ajustés qui protègent des dommages causés par l’eau stagnante. Selon le sol, la résistance à l’eau est garantie de quatre à vingt-quatre heures. Le « panneau spécial AquaSafe » à gonflement réduit, en tant qu‘âme centrale des sols, offre une protection supplémentaire. Les sols stratifiés et les sols design sont disponibles dans de nombreux décors (chêne classique, imitation ardoise…), en lames courtes, longues ou au format carrelage.

 Entièrement étanches, les sols MEISTER Rigid Core sont fabriqués en plastique sans phtalates: pose flottante facile et sûre, stable même en cas d’exposition à la chaleur et simple à nettoyer. Grâce à leur faible hauteur d’installation (5,5 ou 6 mm), ils sont également parfaitement adaptés aux rénovations.

Grâce à l’imprégnation des bords AquaSafe, le parquet innovant Lindura, au format de lames de château, est également résistant à l’eau pendant plus de vingt-quatre heures. Dans la version huilé, Lindura peut en outre être protégé de l’humidité en appliquant une deuxième couche d’huile. Et comme le MeisterParquet. longlife dispose aussi de cette imperméabilisation des bords AquaStop, il est résistant à l’eau pendant quatre heures (sauf PS 500). Ainsi, rien ne s’oppose à la pose de sol en bois dans la salle de bains!

A r t i b a t dévoile ses nouveautés

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Alors que le salon breton du bâtiment ouvre ses portes au parc des expositions de Rennes, Artisans&Bois vous propose de découvrir dans les pages suivantes une sélection de produits en lien avec l’univers du bois à retrouver dans les différents halls lors de votre visite…

La Baie coulissante à levage avec amortisseurs de Bader

La menuiserie Bader propose d’intégrer des amortisseurs hydrauliques dans la traverse haute de l’ouvrant de ses baies coulissantes à levage. En pratique, l’amortisseur permet de freiner et d’accompagner l’ouverture et/ou la fermeture de la baie sur les dix derniers centimètres de la course. Des options sont particulièrement recommandées pour les baies lourdes de grandes dimensions, jusqu’à 10 x 2,6 m. Une technologie qui permet de réduire le risque de SAV dû à un mauvais usage, tout en conférant sécurité et confort d’utilisation.

Le revêtement Parqwood de BerryAlloc

Parqwood a été conçu pour relever les défis du meilleur rapport qualité/prix bois dans un contexte environnemental exigeant. Sa surface en chêne véritable (parement de 0,6 mm), plus fine qu’un parquet classique, rend le sol bois plus sobre en termes de matériaux et tout aussi résistant, tout en gardant l’authenticité du matériau. Le bois est ici employé juste où il faut pour assurer un prix attractif.

La défonceuse portative LO 55 par

Le spécialiste allemand en outillage et équipement Mafell dévoile sa toute nouvelle défonceuse portative LO 55. Polyvalente, elle propose une expérience de fraisage facilitée grâce notamment au changement de fraise sans outil ou au nouveau réglage de profondeur de fraisage Permafix (de 0 à 55 mm) qui reste fixé à hauteur permanente. Elle offre une vitesse nominale de rotation à vide de 10 000 à 24 000 tr/min, avec en sus la fonction Deboost permettant de réduire la vitesse de 30% afin d’éviter, par exemple, les marques de brûlure sur les matériaux, notamment lors du passage d’une position longitudinale à frontale. Son tableau de bord numérique Mafell IPC protège contre les démarrages incontrôlés et contre la surcharge. Ergonomique et maniable, elle présente un poids de 3,1 kg. De nombreux accessoires sont évidemment disponibles, tels qu’un guide parallèle, un rail de guidage F-LR, un adaptateur LO-FA ou encore différentes douilles de réduction et bagues de copiage.

Le Bardage douglas Concerto de

Piveteaubois lance un nouveau bardage au profil atypique inspiré des ondulations naturelles des déserts et des océans. Fabriqué en douglas français, Concerto crée un jeu d’ombres et lumières selon l’orientation du soleil durant la journée, pour une architecture dynamique. Sa compatibilité avec le bardage microstrié Mezzo permet de créer une façade rythmée et unique. Produit certifié PEFC et Bois de France, offrant dix ans de garantie.

Le sabot DJH-Z de Simpson Strong-Tie

Sécable et donc multiusage, le sabot DJH-Z offre un revêtement ZPRO qui assure une grande durabilité pour tous les aménagements extérieurs. Maintenu en l’état ou divisé en deux, ce connecteur peut s’adapter aux largeurs de bois portés allant de 45 à 160 mm, limitant ainsi le nombre de références sur le chantier. Le tout, pour un coût jusqu’à trois fois moins élevé que l’inox. Ce produit est commercialisé depuis avril 2023 en vente directe, via le réseau de concessionnaires ainsi que dans les agences, négoces et coopératives d’achats GSB.

La lame de terrasse Atmosphère nuances Ipé de Silvadec

Silvadec lance la lame de terrasse Atmosphère Nuances ipé fabriquée en Bretagne. Sans besoin de traitement, les lames en bois composite offrent une bonne stabilité dimensionnelle et des couleurs durables dans le temps. Garanties sans échardes, elles ne grisent pas et se fixent facilement à l’aide de clips (fixation invisible) pour convenir à tous types de projets. Le tout en conservant le naturel, l’esthétique et les nuances de couleurs de l’ipé. Finition : brossée. Dimensions: 138 x 23 x 4 000 mm.

Le battant Syntesis® d’ Eclisse France

Le Syntesis® Battant 72 acoustique est une huisserie pour porte battante invisible qui réduit les nuisances sonores grâce à des éléments étudiés pour l’acoustique tels qu’une plinthe encastrée en rainure basse, des joints isophoniques et des panneaux de portes aux propriétés adaptées. Cette porte invisible fait partie de la gamme Syntesis® Collection, qui permet de transformer la cloison en un espace d’expression. Spécialement pensée pour diminuer les nuisances sonores entre les pièces, elle s’associe à la série Syntesis® et est disponible en deux versions: 30 dB et 34 dB.

Le mastic ECO Elastic Acrylic 622 de Wolf Group France

Le fabricant de produits d’étanchéité et d’isolation pour la construction propose un mastic élastomère biosourcé à très faible émission de composés organiques volatils pour les applications générales du bâtiment: menuiserie, maçonnerie… Il correspond aux attentes actuelles du marché, qui évoluent vers l’écoconstruction, tout en tenant compte des paramètres de sécurité au travail.

Artibat de retour à Rennes

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Comme tous les deux ans, le salon Artibat prend ses quartiers d’automne à Rennes du 18 au 20 octobre pour trois journées dédiées à l’univers du bâtiment et de la construction. Largement présent tout au long du salon, le bois sera lui à l’honneur sur les stands, et aussi dans les espaces de conférences et d’animations. De quoi découvrir une large sélection de nouveautés et s’informer sur les nombreuses actualités de la filière…

Suivez le guide

Pour sa 18e édition, le salon breton des professionnels du BTP, organisé par la Capeb des Pays de la Loire, voit une fois encore les choses en grand avec pas moins de 1000 exposants et 40000 visiteurs attendus sur plus de 65000 m2 de surface d’exposition. Un rendez-vous XXL, donc, devenu incontournable pour bon nombre de professionnels de l’Hexagone, et du Grand Ouest en particulier, et qui réserve, comme lors de chaque édition, son lot de nouveautés, d’animations et d’innovations. Immersion dans les temps forts du salon.

Un salon, cinq univers

Afin que le visiteur puisse mieux se repérer dans le dédale des halls, Artibat sera, cette année encore, divisé en plusieurs pôles d’activité, «pour une vision à 360° du marché de la construction ». Le bois occupera une large place dans les allées, avec une présence dans quatre des cinq pôles du salon. Ainsi, le pôle Gros Œuvre couvrira près de 14000 m2 de surface d’exposition dans les halls 9, 10A et 10B avec de nombreux professionnels du bois dans la construction, du bardage, de l’aménagement intérieur ou de l’isolation et de nombreuses nouveautés à découvrir.

Non loin de là, le pôle Second Œuvre, installé dans les halls 4, 5 et 8 sur un espace de 16000 m2 , accueillera également plusieurs professionnels de la filière: menuisiers, éditeurs de logiciels ou spécialistes de l’aménagement intérieur. De quoi parfaire l’offre bois du salon dans ces différents secteurs d’activité. Bois toujours et encore dans les 6400 m2 des halls 1A et 11 où les professionnels de l’outillage, de la quincaillerie et des machines-outils présenteront leurs dernières innovations. La visite se poursuivra enfin à l’extérieur (terrasses 1 et 2) et dans le hall 1 avec la découverte des 20000  m2 du pôle Gros Matériel-TP qui offrira aux professionnels du bois l’occasion d’apercevoir les derniers modèles d’engins de chantier ou de véhicules utilitaires… Sans oublier les quelque 8600  m2 dédiés au lot technique (chauffage, sanitaire, électricité) pour les curieux qui souhaiteraient découvrir d’autres univers…

Objectif zéro gaspillage

À l’heure où le réemploi, le recyclage et la collecte des déchets sont sur toutes les lèvres, cette nouvelle édition Artibat questionnera sur les matériaux abimés, en fin de série, ou non conformes pour la construction. Après une première expérience menée en 2018 avec l’École de design Nantes-Atlantique, le salon propose cette année un nouveau défi à une quarantaine d’étudiants de l’établissement ainsi qu’au designer Jérôme Boissière: comment accompagner les professionnels du bâtiment vers le réflexe de la récupération, du NoWaste? «Si de nombreuses initiatives voient le jour sur ces questions de réemploi, il nous semblait primordial de promouvoir, à l’occasion du plus grand rassemblement de professionnels, la réutilisation à d’autres fins que celles connues dans la filière», explique Valérie Sfartz, directrice générale du salon. En partenariat avec des distributeurs, des industriels et des entrepreneurs, les organisateurs d’Artibat ont ainsi récupéré des matériaux non réutilisables pour la construction (bois, revêtements de sol, verre, tissus de protection solaire, profilés…) pour donner une seconde vie à ce qui devait être jeté. Des équipes ont planché sur la nature des matériaux, leur transformation vers de nouveaux usages pour proposer des concepts à l’échelle 1 autour de thématiques imposées. Les projets, aujourd’hui achevés, seront exposés lors du salon, puis offerts afin qu’ils puissent avoir une nouvelle existence dans un environnement propice à leurs nouvelles fonctions.

Encourager les bonnes pratiques

Nouveauté de cette édition 2023, le lancement du Campus Formation : un parcours d’ateliers techniques, installé à la jonction des halls 2 et 3 baptisé « 10 Minutes pour comprendre», qui proposera neuf ateliers sur des thématiques en lien avec le quotidien des professionnels du bâtiment: la sécurité, les matériaux biosourcés, la maintenance, les gestes qui sauvent, la menuiserie et le calfeutrement, la gestion de l’eau ou les addictions. «Ce parcours technique est né de l’ambition de la Capeb des Pays de la Loire de sensibiliser l’ensemble des professionnels au réflexe formation pour augmenter l’entreprise sous toutes ses dimensions, indique Valérie Sfartz. Accueillis, guidés et conseillés, les visiteurs pourront tester leurs connaissances et découvrir de nouvelles techniques, de nouveaux marchés auprès des partenaires de ce projet, organismes de formation certifiés. » Avis aux amateurs…

Le biosourcé plebiscite

Autre thématique d’actualité depuis quelques années, et encore davantage depuis l’entrée en vigueur de la RE2020, les produits biosourcés feront l’objet d’un atelier spécial dans le hall 2. Organisé par Novabuild et la Capeb, et animé par le collectif Biosourcé Pays de la Loire et la Fédération bretonne des filières biosourcées, cet atelier baptisé «Construire en biosourcé » proposera pendant toute la durée du salon des démonstrations thématiques sur les isolants à base de produits naturels (fibre de bois, paille, laine de coton recyclé…), de terre en enduit ou en brique ou de chanvre ; la construction d’un mur banché, ou le montage d’un mur bois/paille.

Zoom sur les nouveautés

Comme tous les deux ans, le salon se veut une vitrine des dernières innovations dans un secteur du bâtiment en constante évolution. Pour cette édition, les nouveautés seront comme à l’accoutumée rassemblées dans un guide spécial, qui, cette année, sera disponible uniquement en version digitale – NoWaste oblige ! Condensé d’innovations, ce guide valorise les produits et solutions de moins d’un an, proposés par les fabricants et industriels et distingués par un jury d’experts de la filière BTP en amont du salon. Chaque produit a été sélectionné sur la base de différents critères : caractère innovant, avantage pour le professionnel, amélioration des performances, préoccupations environnementales et intérêt pour le client final. Sachant qu’un parcours, conçu comme un fil conducteur, mènera les visiteurs aux produits présentés dans le guide. Il s’organise autour d’une signalétique dédiée sur chaque stand, optimisée pour permettre aux exposants lauréats d’être facilement identifiés. Au total, le millésime 2023 rassemble 58 produits, dont certains à destination des professionnels du bois à découvrir dans les pages suivantes… Très bonnes lecture et visite à tous !

Un Hameau en bois pour l’accueil des personnes âgées

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Au début de l’été, un « hameau » d’un nouveau genre a été inauguré dans le département de l’Ain. Situé dans la commune de Curciat-Donlagon, il comprend plusieurs maisons en ossature bois et modulaire 3D, destinées à accueillir les personnes âgées et/ou en situation de handicap, avec leur entourage. Découverte d’un village solidaire.

D éveloppé par l’entreprise solidaire MonSenior (voir encadré), le hameau d’accueil familial de Curciat-Dongalon est un concept d’intérêt général inédit et exemplaire visant à réunir sous un même toit des personnes âgées et/ou en situation de handicap et leurs proches afin d’améliorer leur quotidien tant dans l’hébergement que dans l’accompagnement. Pour ce premier projet livré dans l’Hexagone, chaque hameau compte trois maisons en ossature bois, reliées entre elles par un jardin. Chaque habitation, d’une surface moyenne de 173 m², permet d’accueillir trois personnes âgées au rez-de-chaussée, ainsi qu’un professionnel accueillant et la famille à l’étage. L’ensemble, imaginé par l’architecte Alexandre Allemand, est composé d’espaces communs et de chambres ouvertes sur la nature avec salles de douche individuelles. L’étage, d’une surface de 76 m², offre un espace privatif ouvert sur la pièce de vie du rez-de-chaussée. Afin d’accueillir les occupants dans des espaces sécurisants, chaleureux et adaptés aux besoins de chacun avec un véritable confort d’usage, l’entreprise Ossabois, spécialisée dans la construction hors site, a conçu et réalisé ces maisons de manière innovante, en ossature bois et modulaire 3D bois. L’industrialisation de la construction, de surcroît en bois, permettant ici le respect des engagements en termes de délais et de coûts, tout en réduisant l’empreinte carbone du chantier.

Un premier projet… et bientôt beaucoup d’autres

Labélisé HS2, Haute Sécurité Santé, qui évalue l’adéquation d’un logement par rapport aux besoins de personnes âgées et/ou en situation de handicap, et conforme aux exigences de la Réglementation environnementale 2020, ce premier hameau devrait bientôt être suivi de nombreux autres villages partout en France. D’ici à 2026, MonSenior a notamment pour objectif de déployer son offre sur l’ensemble du territoire avec pas moins de 350 hameaux, soit 3000  places d’hébergement. Une cinquantaine de projets sont actuellement en cours d’étude dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, sachant qu’un deuxième programme, en cours de construction par Ossabois, est d’ores et déjà prévu à Boz (01) dans les prochains mois. «Cette première maison d’accueil familial est le fruit d’une parfaite adéquation entre les ambitions sociales et sociétales de MonSenior et le choix d’un mode constructif rapide, qualitatif, souple et bas carbone apporté par le partenariat avec Ossabois, qui s’est renforcé depuis nos deux ans de collaboration», explique Michel Veillon, directeur général d’Ossabois. Un partenariat gagnant-gagnant qui semble conclu pour durer…

MonSenior, l’accompagnement au premier plan

Créée en 2019, MonSenior est une entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS) née de la volonté de repenser l’accompagnement du grand âge en France en proposant une prise en charge humaine et chaleureuse, alternative à l’Ehpad, au cœur des territoires. Cette solution d’hébergement repose sur le cadre réglementaire de l’accueil familial. Elle allie expertise immobilière et médico-sociale afin d’offrir à nos aînés un accompagnement humain et professionnel dans l’environnement chaleureux d’une famille.

Sept pavillons en bois et paille au Nord de Reims

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Pour aménager la première tranche d’un nouveau quartier résidentiel de 14 hectares dans la commune de Bétheny (51), Plurial Novilia a notamment misé sur la réalisation de pavillons bois/paille en R+1 alliant énergie verte et innovation pour réduire l’empreinte énergétique de l’opération.

maginés par l’architecte Dominique Evrain, spécialiste des constructions passives en bois, ces sept logements individuels (5 T4 et 2 T5) s’inscrivent dans la vaste opération d’aménagement «Les Promenades de Damoiselle» (voir encadré ci-desous). Construits en R+1, les logements destinés à la location constituent un nouveau lotissement à hautes performances environnementales d’une surface totale de 1502  m². Pour ce projet, la limitation des émissions de carbone liées à la construction de logements neufs a notamment été assurée par le recours à des matériaux biosourcés, dont un système préfabriqué bois/paille. Les maisons disposent ainsi de murs en ossature bois remplis de bottes de paille assurant l’isolation. Un complexe qui assure le stockage du carbone, tout en offrant de bonnes performances thermiques. Réalisés par l’entreprise Activ Paille, les murs ont été préfabriqués à Itancourt (Aisne) à une centaine de kilomètres du chantier, avec de la paille issue de l’agriculture française.

Confort thermique

Outre les murs, les façades, menuiseries triple vitrage, terrasses et garages ont aussi été réalisés en bois. Tandis que les toitures-terrasses sont composées d’une membrane PVC pour une étanchéité et un confort thermique optimaux. La pose de panneaux photovoltaïques sur la pente du toit permet la production d’électricité et assure une partie des consommations énergétiques des locataires. Les orientations des bâtiments ont été étudiées afin de bénéficier d’un maximum d’apports solaires passifs, tout en tenant compte des contraintes du site. Le programme apporte ainsi une réponse adaptée aux problématiques environnementales en ayant une volumétrie simple et soignée, en accord avec le paysage environnant. Réceptionnés début juin par leurs locataires, ces sept logements seront bientôt rejoints par de nombreux autres bâtiments pour former un futur quartier à la consommation énergétique exemplaire…

Une opération XXL sobre en énergie

Ces sept pavillons bois/paille font partie de la première tranche de l’ambitieux projet d’aménagement du secteur «Les Promenades de Damoiselle», porté par Plurial Novilia. Situé au nord de la ville de Bétheny, le futur quartier s’inscrira dans le prolongement des exigences et objectifs de la commune et la Communauté urbaine du Grand Reims. Démarré en 2019, le projet d’aménagement comporte trois tranches de construction de logements individuels et collectifs. À ce stade, les travaux d’aménagement de la première tranche sont achevés et ceux de la deuxième tranche démarrent. À la réception du chantier, l’ensemble du quartier sera capable de produire sa propre énergie, avec l’expérimentation d’un dispositif d’autoconsommation collective permettant aux habitants de consommer et partager leur propre production d’énergie renouvelable à l’échelle du quartier. Pour ce faire, des panneaux photovoltaïques seront posés sur les toitures de toutes les constructions. La mutualisation est permise grâce à l’installation de réseaux intelligents «Smart Grids», sachant que la répartition de l’électricité consommée par chaque ménage sera mesurée à l’aide de compteurs Linky.

Roto affirme son identité

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Petit troisième derrière les deux géants de la fenêtre de toit, l’allemand Roto entend se faire une place dans le sillage de l’ancienne marque Toiciel.

Dun côté existe le problème du bois dont est fait le cadre de la fenêtre de toit. Selon la marque allemande Roto, « le pourrissement provient dans énormément de cas de la condensation intérieure suite à un habillage non conforme. La durée de vie dépend de l’entretien apporté à la fenêtre». D’un autre côté, l’isolation peut être améliorée: «En fonction de certaines séries, le triple vitrage menuiserie est possible. Le double équipe toutes nos fenêtres de toit. » Dans les années 2000, les fenêtres de toit Roto fabriquées en Allemagne étaient commercialisées en France par un distributeur, sous la marque Toiciel. «Aujourd’hui, cette dernière n’existe plus et seule la marque Roto perdure, avec la même qualité premium qui caractérise l’entreprise depuis plus de quatrevingts ans. Vous avez constaté que votre fenêtre de toit présente des défauts d’étanchéité, et c’est Le remplacement d’une fenêtre Toiciel par une Roto s’effectue rapidement, sans gros travaux.

normal si elle est en place depuis de nombreuses années. Alors c’est le moment de profiter de la haute qualité thermique et phonique des fenêtres de toit Roto», annonce l’entreprise. La solution ? «Le remplacement d’une fenêtre de toit Toiciel par une fenêtre de toit Roto est une opération qui se déroule très rapidement. En effet, l’installation de la fenêtre de toit s’effectue facilement et sans gros travaux, les fenêtres de toit Roto existant dans les mêmes dimensions que celles de la marque Toiciel. » Limpide.

Les acteurs de la fenêtre de toit aujourd’hui

À l’heure actuelle, trois entreprises dominent le marché mondial: le danois Velux, le polonais Fakro et l’allemand Roto. Il existe également des fabricants plus petits comme Claus, Faelux, Inlux et Axel (Italie), Okfel (Slovénie), Fenestra, Kubeso, Zima, Solára (République tchèque), Okpol, Oman (Pologne), Keylite (Grande-Bretagne), Andersen (USA), Columbia (Canada), AHRD (Chine), Folis (République d’Afrique du Sud), Induro (Espagne), Tostem, YKK et Panasonic (Japon). Aucun ne dépasse 1% du marché global. La liste n’est pas exhaustive…

Velux anticipe les problems

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Leader incontestable du marché mondial, Velux a fort à faire pour conserver sa domination. Trois questions au géant danois.

Quels sont les problèmes sur les fenêtres de toit ? Quelle est la durée de vie des cadres de fenêtre?

Nos produits rencontrent peu de problèmes en général. Toutefois, avec l’âge, le plus récurrent est la perte d’étanchéité. La plupart des artisans utilisent déjà nos raccords d’étanchéité pour faire le lien avec le matériau de couverture (tuile, ardoise, etc.), et nous leur recommandons également d’utiliser notre collerette d’étanchéité (BFX) pour faire le lien avec l’écran de sous-toiture. Le second point, qui nous est rarement remonté mais sur lequel nous sommes proactifs, est l’isolation. Pour limiter le risque de ponts thermiques, nous encoumenuiserie rageons l’utilisation de notre bloc isolant (BDX), qui permet un gain de 15 % de performance énergétique. À l’image du BFX, cette solution se pose au moment de l’installation de la fenêtre, il s’agit donc avant tout de produits pour les professionnels – à demander aux artisans au moment du devis. Nos fenêtres sont garanties dix ans, mais nous voyons régulièrement des fenêtres installées il y a vingt, trente et jusqu’à quarante  ans qui n’ont aucun souci. Nous sommes fiers de la qualité de nos produits !

Au niveau du vitrage, quels sont les progrès réalisés ?

En France, pour offrir de bonnes performances en été comme en hiver, nous travaillons principalement avec des doubles vitrages traités anti-UV pour assurer une excellente isolation des températures externes. Nos vitrages « tout confort » sont également traités de façon à assurer une meilleure protection contre les bruits extérieurs et pour faciliter le nettoyage. Notre catalogue contient par ailleurs une sélection de fenêtres en triple vitrage, plus rares en France, pour une meilleure performance d’isolation en hiver. Enfin, nous proposons également une solution dite « très basse énergie», pensée pour les maisons passives, avec un double vitrage intérieur et un triple vitrage extérieur.

Les protections supplémentaires sontelles efficaces ?

Pour atteindre un maximum d’efficacité énergétique, et aussi de confort intérieur, nous recommandons d’utiliser nos équipements pour fenêtre. Les protections extérieures (volets roulants) assurent une protection optimale à la fois contre la chaleur et contre le froid en créant une couche isolante supplémentaire. Les stores intérieurs sont quant à eux conçus chutes de neige pour réguler la lumière. Néanmoins, il existe certains modèles, tels que le FHC, qui ont également été pensés pour améliorer l’isolation de la fenêtre.

Fenêtre (de toit) sur la rénovation thermique

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De nombreuses études l’ont démontré : la toiture est le pôle de l’habitation responsable des plus grandes déperditions thermiques, à hauteur d’environ 30 %. En cette époque complexe où se mêlent troubles climatiques, prise de conscience environnementale et hausses extravagantes des prix de l’énergie, résoudre les problèmes de déperdition devient plus que nécessaire – le gouvernement l’a d’ailleurs bien compris et incite les particuliers à rénover thermiquement leurs logements. Les raisons de ces problèmes sont variées : isolation insuffisante, étanchéité inadaptée, matériau de couverture mal posé… ou fenêtre de toit vétuste ! Cette dernière est souvent omise dans la liste des éléments à rénover, mais ne doit pourtant pas être négligée. Car ce que la pensée commune appelle par antonomase «Velux » (à l’image d’un Frigo ou d’un Kleenex) a son rôle à jouer dans le cadre d’une rénovation thermique. Éléments de solutions avec les trois plus gros fabricants présents sur le marché.

D’origine polonaise, Fakro est le deuxième plus grand fabricant de fenêtres de toit, derrière Velux, avec près de 15% de parts du marché mondial.

S elon Fakro, «d’après les statistiques de 2017, 78% des fenêtres sont installées pendant la rénovation de bâtiments, tandis que 22% le sont dans des bâtiments nouveaux. Pour cette raison, la marque propose une large gamme de fenêtres de toit qui peuvent être utilisées dans les nouveaux bâtiments et lors d’une rénovation. Le choix d’une fenêtre de toit de remplacement dépend principalement de la dimension de l’ancienne fenêtre et de l’ampleur des travaux de rénovation. L’utilisation des fenêtres de toit Fakro modernes, avec un système d’assemblage et une isolation, améliore positivement l’efficacité énergétique non seulement des combles, mais de l’ensemble des bâtiments.» Le fabricant polonais va plus loin. Il ne s’agit pas de remplacer ses propres produits, mais de remplacer une autre marque! Si la construction du toit et l’isolation thermique sont en bon état, il est facile et relativement rapide de remplacer les fenêtres de toit sans intervenir sur l’habillage intérieur. Dans ce cas, il est préférable de choisir une fenêtre Fakro, qui correspond parfaitement aux dimensions et à l’ébrasement de l’installation existante. À cet effet, il est recommandé d’utiliser les fenêtres de toit avec le raccord pour la rénovation nommé Fakro REnov. Elles existentent en deux variantes:

– Fenêtres de toit à rotation FTP-V REnov.

– Fenêtres de toit à projection-rotation FPP-V REnov Max. Cette gamme de produits permet de procéder au remplacement des fenêtres de toit de chez Velux fabriquées dans les années:

– 1970-1992 (fenêtres de la série GGL).

– 1992-2000 (fenêtres de la série VES).

 – 1991-2013 (fenêtres de la série V21).

 – Depuis mai 2013 (fenêtres de la série V22).

Les fenêtres Fakro REnov sont fabriquées dans les mêmes dimensions d’ébrasement que les anciennes fenêtres de toit de la marque Velux, tout en gardant les dimensions hors tout des fenêtres Fakro. L’avantage de cette solution est qu’elle permet de conserver les anciens habillages intérieurs, et donc de limiter les coûts liés au remplacement.

Pourquoi remplacer les fenêtres de toit ? Les réponses de Fakro

Les anciens modèles ne répondent pas aux nouvelles exigences d’isolation thermique. Les fenêtres de toit actuelles sont conformes aux réglementations de construction, en évolution rapide, et répondent à des exigences élevées en matière d’économie d’énergie. Au cours du temps, les exigences relatives aux paramètres d’isolation thermique des fenêtres de toit ont été accrues à plusieurs reprises. Les fenêtres de toit produites aujourd’hui surpassent définitivement les propriétés d’isolation thermique de celles qui étaient fabriquées il y a deux décennies.

Elles ont été mal exploitées. La durabilité des fenêtres de toit est également influencée par leur bon fonctionnement et le microclimat du comble. Une ventilation efficace élimine l’excès d’humidité de la pièce, ce qui minimise le risque de condensation sur les fenêtres de toit. À l’inverse, dans les pièces mal ventilées, l’humidité peut augmenter, ce qui a un effet négatif sur les fenêtres de toit.

Elles se sont usées pendant l’utilisation. Les fenêtres de toit sont exposées à des conditions météorologiques extrêmes, de la chaleur estivale aux chutes de neige, en passant par les frotes pluies et la grêle. Elles sont conçues pour durer de vingt à trente ans, et, comme tous les produits, elles s’usent pendant le fonctionnement.

La technologie de fabrication des fenêtres de toit a évolué au fil du temps. Le produit lui-même et les solutions qui sont utilisées aujourd’hui diffèrent considérablement des fenêtres qui étaient fabriquées voici plusieurs dizaines d’années. Les paramètres et les solutions techniques actuels se situent à un niveau beaucoup plus élevé, ce qui a pour effet d’augmenter la durabilité, l’efficacité énergétique et la sécurité des fenêtres de toit.

Les métiers du bois primés à Lyon

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Du 14 au 16 septembre 2023, le parc Eurexpo de Lyon accueillait la finale de la 47e Compétition nationale des métiers (Worldskills). En lice, plus de 800 jeunes compétiteurs venus des 14 régions de France se sont affrontés pendant trois jours au cours d’épreuves techniques mettant en lumière tout le savoir-faire et la technicité de leurs métiers. Largement représenté, le pôle Construction s’est distingué lors de cette finale avec plusieurs médailles à la clé, dont de belles performances pour les métiers du bois. Découverte des lauréats.

A vec pas moins de 800 jeunes de moins de 23 ans en compétition, soutenus par 100000 visiteurs, cette 47e édition des Worldskills France s’est achevée samedi 16 septembre avec un palmarès prometteur qui laisse présager le meilleur pour les finales internationales qui se dérouleront en septembre prochain dans la capitale des Gaules. Installé dans le hall 3, le pôle Construction a fait la part belle aux métiers du bois de nombreux compétiteurs en lice en charpente, ébénisterie et menuiserie, avec 18  récompenses à la clé: neuf médailles et autant de médaillons d’excellence. L’occasion de découvrir le palmarès dans son intégralité et d’en apprendre un  peu plus sur le quotidien et les ambitions de certains lauréats.

Ébénisterie

Médaille d’or: Benoît Dessioux, représentant de la région Nouvelle-Aquitaine. Entreprise: Asa Agencement, à Blanquefort (33). Formation: Compagnons du Devoir de Bordeaux (33).

Médaille D’argent: Martin Bellamy, représentant de la région Bretagne. Formation: lycée Marcellin-Berthelot de Questembert (56).

Médaille De Bronze: Servane Boucard, représentant des Pays de la Loire. Entreprise: Sacet, à Dijon (21). Formation: Compagnons du Devoir du Tour de France à Dijon.

Médaillons d’excellence: Clément Burguet, Centre-Val-de-Loire; Alex Charbonneaux, Grand-Est; Thibault Landais, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Charpente

Médaille d’or: David Clemencin, représentant de la région Nouvelle-Aquitaine

Médaille d’argent: Timothé Josseaume (voir portrait ci-dessous), représentant de la région Pays de la Loire. Entreprise: SLCP, à Pétange (Luxembourg). Formation: Compagnons du Devoir de Lille (59)

Médaille de bronze:Paul Castagne, représentant de la région AuvergneRhône-Alpes. Entreprise: Maurice Nailler, à Clermont Ferrand (63).

Médaillons d’excellence: Jessy Varet, représentant de la Normandie Entreprise: MB Bois, à Bourges (18). Formation: Compagnons du Devoir de Tours (37). Matthieu Bidaud, représentant de la région Bourgogne-Franche-Comté. Entreprise: ALD Construction Bois, à Pont-Lesney (39). Formation: Fédération compagnonnique de Lyon (69). Mattéo Clerc, Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Laurène Mille, médaillon d’excellence en ébénisterie

Que représente cette compétition à vos yeux et quels sont vos objectifs?

WorldSkills, c’est pour moi un événement incroyable qui regroupe les meilleurs jeunes compétiteurs dans chaque métier. C’est aussi l’occasion de faire de superbes rencontres, notamment de jeunes passionnés comme moi, de me lancer dans une magnifique aventure, et d’en apprendre encore plus sur mon métier et sur moi-même. Mon objectif étant de tout donner, de me faire plaisir et d’aller au bout, en dépassant mes limites et en donnant le meilleur de moi-même.

Avez-vous un modèle professionnel?

Florentin Lanceleur, médaille d’or nationale à la 46e édition et 5e mondial, est un modèle pour moi. J’ai suivi son aventure et je rêve de pouvoir faire de même! Il est aujourd’hui l’expert national et je ne compte pas le décevoir

Qu’aimez-vous le plus dans ce métier?

Ce sont les multiples possibilités de création avec le bois. C’est un matériau incroyable par ses odeurs, ses textures et ses couleurs. C’est un métier où l’on en apprend tous les jours et où l’on ne fait jamais la même chose.

Timothé Josseaume, médaillé d’argent en charpente

Que représente pour vous cette compétition et quel est votre objectif en y participant?

Cette compétition permet de mettre les métiers manuels en valeur. En y participant, je vais donner le meilleur de moi-même, gagner en expérience et humainement en rencontrant d’autres personnes issues de différents métiers.

Qui vous inspire au niveau professionnel?

Les anciens candidats en charpente de la compétition WorldSkills, avec qui je suis en lien facilement grâce mon établissement de formation.

Qu’aimez-vous le plus dans votre métier?

Le résultat de la fabrication de la charpente une fois que tout est assemblé sur le toit.

L’OPPBTP décrypte les rouages de l’intérim dans le secteur du BTP

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Début septembre, alors que les élèves retrouvaient le chemin de l’école, l’OPPBTP faisait lui aussi une rentrée studieuse en dressant le bilan de sa campagne Intérim 2022. Menée du 2 novembre au 23 décembre 2022, elle a permis de tirer certains enseignements quant à la gestion des intérimaires dans le secteur du BTP.

E n raison de la grande diversité des activités et des variations importantes de charge au quotidien, le BTP fait fortement appel à l’intérim», rappelle en préambule l’OPPBTP. Et ce sont justement ces salariés intérimaires qui ont fait l’objet de toute l’attention de l’organisme l’année passée à travers la réalisation d’une vaste campagne Intérim «dont l’objectif était de faire prendre conscience aux entreprises des bénéfices qu’elles peuvent retirer d’une bonne intégration de leurs intérimaires». Au terme de cette campagne, l’OPPBTP a souhaité réaliser une étude avec le cabinet Viavoice afin de mesurer son impact concret sur les entreprises du secteur.

  • La campagne a touché une large part des entreprises utilisatrices d’intérimaires: 85% des répondants se rappelant de la campagne en ont reconnu au moins un élément. Les mails ont été les plus impactants (78% s’en souviennent), suivis de l’affiche (52%).
  • Elle a conduit les entreprises à s’intéresser plus amplement au sujet puisque, parmi les personnes se souvenant de la campagne, 29% se sont rendues sur le site dédié lepacksecuriteinterimairesBTP.fr et 11% y ont téléchargé un élément de la boîte à outils (voir l’encadré ci-contre).
  • 25% ont entrepris une action (12% ont affiché des éléments de la campagne dans leurs locaux, 9% ont organisé des réunions d’information en interne, 20% des personnes déclarent en avoir discuté autour d’elles, au sein de leur entreprise).
  • 64% des personnes se souvenant de la campagne ont également exprimé un certain intérêt pour celle-ci, et plus de la moitié (56%) déclarent qu’elles sont susceptibles de faire évoluer les comportements de leurs équipes .
  • Enfin, 83% des entreprises ayant bénéficié d’un diagnostic en sont satisfaites.

Des profils nécessaires, compliqués à gérer

La campagne a également été l’occasion de réaliser 513 diagnostics terrain auprès des entreprises du BTP, complétés par 177 enquêtes en ligne. Ces diagnostics reposaient sur l’évaluation de trois fondements pour la bonne intégration des intérimaires: l’anticipation, l’accueil et l’accompagnement de ces personnels. Ils ont permis de dresser un état des lieux du niveau de maturité des entreprises vis-à-vis de l’accueil des intérimaires, et d’identifier des axes d’amélioration.

  • Les intérimaires sont perçus comme importants pour les entreprises, qui ont tout mis en œuvre pour le bon déroulé de leur mission, notamment par l’organisation d’un accueil. Celui-ci est cependant souvent informel: 47% des sondés déclarent en effet que la formation au poste de travail se fait de manière informelle par l’encadrant de chantier. 6 entreprises sur 10 remettent un document d’accueil aux intérimaires.
  • Les politiques internes à l’intérim apparaissent comme peu formalisées: seuls 35% des répondants définissent un ratio de salariés permanents/intérimaires. Moins d’un sondé sur deux a défini les rôles et missions de la personne en charge de l’intégration des intérimaires de manière formelle (45%), connaît la liste PROFESSION Le pack sécurité au service des entreprises Durant la campagne, un «pack sécurité», disponible sur un site Internet dédié, a été proposé aux entreprises. Celui-ci contenait des conseils et outils pratiques pour les aider à anticiper l’arrivée d’intérimaires, à mieux les accueillir et à les accompagner durant leur mission (quatre fiches pratiques; 30 questions/réponses; trois vidéos ; deux mémos rédigés dans cinq langues). À l’issue de la campagne, 70000 visiteurs ont été enregistrés sur le site, 1700 participants se sont inscrits aux webinaires nationaux et réunions d’information, et 513 «diagnostics intérim: anticiper, accueillir, accompagner» ont été réalisés. des travaux interdits aux intérimaires définis dans la réglementation (48%), a rédigé une liste des postes à risques particuliers (43%) ou suit l’accidentologie des intérimaires dans l’entreprise (44%).
  • Concernant les équipements et les EPI: tous considèrent important que le personnel intérimaire soit aussi bien équipé que le personnel permanent. Cependant, la formation à l’utilisation des EPI spécifiques est dispensée de manière organisée pour seulement 26% des entreprises interrogées.

Améliorer l’accueil des intérimaires

Au vu de ce constat, l’OPPBTP a d’ores et déjà réfléchi à de prochaines pistes d’action pour aider les entreprises à améliorer l’accueil et l’accompagnement des intérimaires. Parmi les initiatives envisagées, l’organisme souhaite notamment valoriser les outils concrets qu’il met à disposition et qui peuvent être utiles au quotidien, tels que la fiche «Bien formaliser sa demande de recrutement d’un salarié intérimaire», le module d’accueil et la check-list de fin de mission disponibles sur l’application Check Chantier, ou encore la formation «Accueil – Réussir l’intégration de vos personnels permanents et temporaires». Le développement d’une application permettant de lister et organiser l’ensemble des points liés à la gestion des intérimaires pourrait également être envisagé. Enfin, un livret sur les principaux enseignements de la campagne sera envoyé aux entreprises participantes, sachant que la mise en œuvre d’une nouvelle campagne ciblée sur l’intérim est déjà programmée au second semestre 2024.

Le pack sécurité au service des entreprises

Durant la campagne, un «pack sécurité», disponible sur un site Internet dédié, a été proposé aux entreprises. Celui-ci contenait des conseils et outils pratiques pour les aider à anticiper l’arrivée d’intérimaires, à mieux les accueillir et à les accompagner durant leur mission (quatre fiches pratiques; 30 questions/réponses; trois vidéos ; deux mémos rédigés dans cinq langues). À l’issue de la campagne, 70000 visiteurs ont été enregistrés sur le site, 1700 participants se sont inscrits aux webinaires nationaux et réunions d’information, et 513 «diagnostics intérim: anticiper, accueillir, accompagner» ont été réalisés.