Accueil Blog Page 4

La Wallonie terre d’innovations

0

Organisé tous les deux ans, le concours Fibres d’or met à l’honneur des entrepreneurs wallons engagés dans le développement de la filière forêt-bois locale. Cette année, le jury franco-belge* a récompensé quatre initiatives parmi les nombreux candidats en lice. Découverte des lauréats.

Mieux valoriser le robinier wallon

Le lauréat de cette catégorie est le projet de valorisation du robinier imaginé par la menuiserie RespecTable. Située à Warisoulx, l’entreprise créée en 2013 et spécialisée dans l’aménagement intérieur et extérieur propose de créer une filière d’approvisionnement locale en robinier wallon. Très présents le long des routes, dans les friches industrielles ou dans les carrières, ces arbres sont le plus souvent broyés pour être transformés en biomasse. Avec RespecTable, l’entreprise namuroise prévoit de les récupérer pour les valoriser en planches de terrasse et de bardage pour sa propre consommation et, à termes, en commercialisant ces produits auprès d’autres entreprises. Sachant que le robinier est la seule essence locale de classe 1 imputrescible qui puisse se substituer aux bois tropicaux fréquemment utilisés en aménagement extérieur

Plein cadre sur le frêne et le noyer

 L’entreprise Zafi Cycles, située à Limelette depuis 2020, se distingue dans la catégorie Innovation Produit pour la fabrication de cadres de vélos Wallons en frêne et en noyer local. En alliant technologie et artisanat, l’entreprise propose un produit local et innovant aux multiples qualités techniques et esthétiques. Le bois se révèle un formidable matériau d’ingénierie, particulièrement ici puisque sa structure cellulaire peut être assimilée à un réseau d’amortisseurs naturels qui absorbe les vibrations et rend le pilotage confortable. Par ailleurs, dans ces cadres, les essences sont choisies et mises en œuvre sur base de leurs qualités propres, permettant ainsi une exploitation optimale du potentiel du bois. Après une trentaine de modèles fabriqués en 2022, la jeune entreprise espère franchir la barre des 300 vélos d’ici trois ans.

La construction bois par essence

Le jeune entrepreneur lauréat est Florian Huet, gérant de la SRL Florian Huet située à Spontin. Après des études d’architecture et de dessinateur en construction, et un passage par une grosse entreprise de construction bois, Florian Huet se lance dans l’entreprenariat en 2017 et crée sa société spécialisée dans les aménagements extérieurs et la construction de maisons individuelles et de pergolas en bois intégrant des produits locaux et issus de l’économie circulaire. Depuis six ans, l’entreprise poursuit son développement. Elle emploie aujourd’hui sept personnes et s’apprête à accueillir un nouvel atelier de préfabrication, pour encore réduire les délais sur chantier, ainsi qu’un showroom pour l’accueil des clients.

Un négoce à la page

Le lauréat dans cette catégorie est l’entreprise familiale Biemar Bois, un négociant spécialisé dans la distribution de produits bois et drivés sur les sites de Malmedy et Soumagne. Soucieux de l’intégration et de l’évolution de son personnel, le négoce propose à ses 140 collaborateurs trois parcours de formations (générale, qualifiante et continue) pour se tenir à la page des dernières évolutions du secteur en termes de logistique, de commerce, d’administration ou de production. Ce qui équivaut actuellement à 5000 heures de formation par an.

Le marteau-cloueur multifonction 3731 de KMR

KMR, fabricant d’appareils pneumatiques et d’éléments de fixation pour les artisans dans la construction bois, a développé un marteau-cloueur multifonction. Ce cloueur pneumatique permet de fixer des pointes de 2,5 à 6 mm de diamètre, et jusqu’à 300 mm de longueur. Son faible poids (1,5  kg) et sa bonne prise en main grâce à sa poignée en cuir et son attache Velcro en font l’outil idéal pour clouer des pointes vrac de charpente, de couverture, et des pointes d’ancrage pour sabots et équerres.

Les panneaux de toiture d’ Unilin Insulation

La division isolation du groupe belge dévoile deux nouvelles gammes de panneaux de toiture tout en un : Usystem Roof DS FR 30 HD et Usystem Roof DS Acoustic HD. Principalement destinés aux ERP, ces panneaux sandwichs chevronnés répondent, en termes de sécurité incendie et d’acoustique, aux exigences réglementaires des lieux accueillant du public. Certifiés Acermi, ils bénéficient de performances thermiques similaires grâce à l’association d’une couche inférieure de laine de roche de haute densité et d’une couche supérieure en mousse de polyuréthane avec parevapeur, pour un R de 5,45 à 8,70 m2 .K/W. Ils sont également dotés d’une très bonne résistance au feu (REI30), et sont particulièrement adaptés aux toitures de grande portée avec des dimensions allant jusqu’à 8  m de long pour une largeur de 1,2  m. La référence Acoustic offre en sus une sous-face perforée autorisant une plus grande absorption des bruits. La pose s’effectue sur les pannes de charpente, soit perpendiculaire à l’égout, soit parallèle à l’égout avec l’ajout d’un écran de sous-toiture HPV. Quatre finitions sont disponibles pour la version classique, et cinq finitions pour la version acoustique.

Les revêtements de sol en bois densifié de Bjelin

Bjelin, anciennement connu sous le nom de Välinge, étoffe sa gamme de revêtements de sol en bois densifié. Dotée d’une surface laquée brossée et d‘un nouveau vernis Classe  33, elle convient pour des applications résidentielles et commerciales à fort trafic. Déclinées en quatre tailles permettant d’imaginer différentes configurations de pose, les lames sont dotées de la technologie brevetée Woodura, qui permet d’obtenir des sols plus durables et plus résistants. Elles bénéficient également de la technologie 5G Dry, développée en interne par Välinge Innovation : un système de verrouillage des sols résistant à l’eau qui permet une installation rapide, facile et durable des lames grâce à des joints empêchant l’eau d’y pénétrer.

Les vis à ferrure d’ Heco Schrauben

En plus de l’élargissement de la gamme en vue de tailles d’entraînement variables (voir AB Boutique n°71), Heco propose désormais des vis à ferrures d’un diamètre de 3,5 mm. Le diamètre de la tête est optimisé pour les montages de ferrures et garantit ainsi – équipé d’un embout T-Drive T-15 – une précision d’ajustement optimale dans les ferrures standard avec un chanfrein de 90 °. Afin de tenir compte des exigences de la construction en bois, cette variante est également proposée en version avec poches de fraisage.

FN Wally, le revêtement mural déco de Neuhofer

 Le fabricant autrichien propose un panneau en MDF purement esthétique, qui joue son rôle de revêtement mural décoratif grâce à un film structuré collé sur sa surface. Six profilés sont disponibles pour des panneaux de 2 670 x 118 x 14,5 mm, avec des baguettes de finition assorties au décor choisi. Si différents décors standard sont proposés, le collage d’une feuille décorative obtenue par impression numérique ouvre de nombreuses possibilités esthétiques. D’autant que la société familiale a réalisé de gros investissements – notamment en machines d’impression numérique ultramodernes – sur son site de Zell am Moos fin 2022.

Le casque BOLT 200 de Milwaukee

Milwaukee® poursuit le développement de sa gamme d’équipement de protection avec le casque Bolt™ 200. Ultra-sécuritaire et personnalisable selon les métiers, il couvre les deux normes obligatoires sur les chantiers (En 397 pour le travail au sol et En 12492 pour le travail en hauteur) et apporte aux professionnels du bâtiment un équipement sur mesure  : lampe frontale, écran de protection, sur-lunettes, stylo, protège-oreilles… La coque intérieure est conçue en Lexan, un matériau résistant doté d’une bonne élasticité qui permet au casque de mieux absorber les chocs et d’éviter tout risque de compression de la boîte crânienne. Extrêmement résistant, il possède une durée de vie de 5 ans portée et 10 ans en stockage. Polyvalent, il existe en version ventilée pour le travail en hauteur ou non ventilée. Le casque se règle facilement et s’adapte à toutes les morphologies de tête grâce à son système de réglage au niveau de la nuque (de 52 à 68 cm).

Les accessoires et outils Ostermann pour l’application de colles

Afin de faciliter le travail des menuisiers-agenceurs, Ostermann dispose d’une large gamme d’accessoires et d’outils pour l’application de colles. Pour une application rapide et régulière de colle blanche sur de grandes surfaces, Ostermann recommande l’encolleuse manuelle Pfohl : un appareil manuel robuste, qui applique avec précision la quantité de colle nécessaire par le biais d’un rouleau en caoutchouc mousse. Pour éviter les taches lors du transvasement de la colle du seau au réservoir de l’encolleuse manuelle, la pompe à colle Easy-Pump permet, quant à elle, de remplir rapidement et proprement des récipients. Après les travaux, le Leimport assure pour sa part le rangement du flacon de colle sur l’établi, et évite le dessèchement de la pointe de colle.

Les profilés LAM effet tasseaux de Mocopinus

Mocopinus présente ses nouveaux lambris LAM effet tasseaux en bois massif (épicéa du Nord) traité thermiquement. Faciles à mettre en œuvre horizontalement ou verticalement, ils offrent un design moderne et épuré et permettent d’améliorer l’acoustique d’une pièce. Proposés en quatre coloris avec surface brossée (naturel, blanc, noir mat et blanc iceberg), ils peuvent bénéficier de l’application d’une couche de finition soit totalement pour une accentuation nette de la surface, soit partiellement pour obtenir un effet vintage. Les profilés à rainure-languette peuvent être fixés sur une ossature grâce à des clips de fixation pour profilés bois (5 mm), ou être posés sans ossature à l’aide d‘une colle de montage. Pour rappel : en raison du traitement thermique, le bois a une plus grande stabilité dimensionnelle mais est plus fragile et plus sensible aux cassures et fissures.

La dalle acoustique Linéa Pop de Laudescher

Laudescher a trouvé une solution pour optimiser sa matière première  : récupérer les petites sections de bois inutilisées et les transformer en dalles acoustiques de plafond. Les éléments inférieurs à 1 265 mm de longueur ainsi valorisés permettent au fabricant français de proposer une alternative aux sempiternelles dalles de 60 x 60 cm que l’on retrouve dans tous les ERP ou bureaux à l’ancienne. Les dalles Linéa Pop mesurent 595 x 575 mm et viennent se poser directement sur une ossature T24 classique, à la place des anciennes. Chacune se compose de lames de pin à plat de 42 mm de largeur pour 20 mm de profondeur posées sur un absorbant acoustique, pour un apport aussi technique qu’esthétique.

Fakro vise la première place

0

D’origine polonaise, Fakro est le deuxième plus grand fabricant de fenêtres de toit derrière Velux, avec près de 15% de parts du marché mondial.

Selon Fakro, «d’après les statistiques de 2017, 78% des fenêtres sont installées pendant la rénovation de bâtiments, tandis que 22% le sont dans des bâtiments nouveaux. Pour cette raison, la marque propose une large gamme de fenêtres de toit qui peuvent être utilisées dans les nouveaux bâtiments et lors d’une rénovation. Le choix d’une fenêtre de toit de remplacement dépend principalement de la dimension de l’ancienne fenêtre et de l’ampleur des travaux de rénovation. L’utilisation des fenêtres de toit Fakro modernes, avec un système d’assemblage et une isolation, améliore positivement l’efficacité énergétique non seulement de combles, mais de l’ensemble des bâtiments.»

Le fabriquant polonais va plus loin. Il ne s’agit pas de remplacer ses propres produits, mais de remplacer une autre marque! Si la construction du toit et l’isolation thermique sont en bon état, il est facile et relativement rapide de remplacer les fenêtres de toit sans interférer avec l’habillage intérieur. Dans ce cas, il est préférable de choisir une fenêtre Fakro, qui correspond parfaitement aux dimensions et à l’ébrasement de la fenêtre de toit existante. À cet effet, il est recommandé d’utiliser les fenêtres de toit, et le raccord pour la rénovation nommé Fakro REnov, proposées en deux variantes : – Fenêtres de toit à rotation FTP-V REnov. – Fenêtres de toit à projection-rotation FPP-V REnov Max.

La fenêtre quadruple vitrage FTT U8 Thermo de Fakro a obtenu le certificat Passivhaus. Avec un Uw = 0,58W/m²K, cette fenêtre possède les meilleures performances thermiques du marché, obtenues en utilisant le raccordement d’étanchéité EHV-A AT Thermo (inclus dans le prix et livré avec la fenêtre).

Cette gamme de produits permet de remplacer les fenêtres de toit Velux fabriquées dans les années: – 1970-1992 (fenêtres de la série GGL). – 1992- 2000 (fenêtres de la série VES). – 1991- 2013 (fenêtres de la série V21). – depuis mai 2013 (fenêtres de la série V22). Les fenêtres Fakro REnov sont fabriquées avec les mêmes dimensions d’ébrasement que les anciennes fenêtres de toit de la marque Velux, tout en gardant les dimensions hors tout des fenêtres Fakro. L’avantage de cette solution est de garder les anciens habillages intérieurs, et donc de limiter les coûts liés au remplacement des fenêtres de toit. Pour devenir calife à la place du calife!

Pourquoi remplacer les fenêtres de toit ?

1– Elles ne répondent pas aux exigences actuelles d’isolation thermique. Les fenêtres de toit actuelles sont conformes aux réglementations de construction, en évolution rapide, et répondent à des exigences élevées en matière d’économie d’énergie. Au cours du temps, les exi gences relatives aux paramètres d’isolation thermique des fenêtres de toit ont été accrues à plusieurs reprises. Les fenêtres de toit produites aujourd’hui surpassent définitivement les propriétés d’isolation thermique des fenêtres d’il y a deux décennies.

2– Elles ont été mal exploitées

La durabilité des fenêtres de toit est également influencée par leur bon fonctionnement et le microclimat du comble. Une ventilation efficace élimine l’excès d’humidité de la pièce, ce qui minimise la possibilité de condensation sur les fenêtres de toit. Dans les pièces mal ventilées, l’humidité peut augmenter, ce qui a un effet négatif sur les fenêtres de toit.

3– Elles se sont usées pendant l’utilisation.

Les fenêtres de toit sont exposées à des conditions météorologiques extrêmes, de la chaleur estivale aux fortes pluies, à la grêle et aux chutes de neige. Leur durabilité est conçue pour plusieurs dizaines d’années (de vingt à trente ans), et comme tous les produits, elles s’usent également pendant le fonctionnement.

4– La technologie de fabrication des fenêtres de toit a évolué au fil du temps.

Le produit lui-même ainsi que les solutions qui sont utilisées diffèrent consid é r a b l e m e n t des fenêtres fabriquées voici plusieurs dizaines d’années. Les paramètres et les solutions techniques actuels se situent à un niveau beaucoup plus élevé et augmentent ainsi la durabilité, l’efficacité énergétique et la sécurité des fenêtres de toit.

Molinel le workwear sous toutes les coutures

0

Fondé voici près de cent quatre-vingts ans, Molinel n’en finit plus de se développer. Le fabricant de vêtements professionnels et d’équipements de protection individuelle (EPI), qui a tout récemment rejoint le groupe Manufactors Invest, propose toujours plus de collections tendance, inspirées des habits du quotidien.

Le bleu de travail en pâlirait presque d’envie… À côté des tenues à la mode présentées par les équipes de Molinel, le vêtement professionnel porté par des générations de travailleurs fait office de relique. Si quelques réfractaires ne jurent toujours que par « le bleu» traditionnel, les professionnels d’aujourd’hui ont su adopter ce que les meilleurs fabricants avaient à leur offrir en termes de workwear. Parmi eux, Molinel joue les épouvantails sur le marché français. Fondée en 1845 à Frelinghien près de Lille (59), la manufacture a su perpétuer son savoir-faire au fil du temps. Les activités de filature, tissage, teinture et confection sont développées durant les années 1950-1970, et les vingt suivantes voient exploser l’offre visant à couvrir les besoins des travailleurs de nombreux secteurs : industrie, artisanat, cuisine, restauration, métiers de bouche, collectivités, services à la personne, et bien sûr le bâtiment. Fin 2022, la société, qui compte deux sites – à Liergues (69) et à Riorgues (42)  –  en plus de son siège du Nord et d’une usine de fabrication en Tunisie, a rejoint le groupe Manufactors Invest, qui détenait déjà l’entreprise Robur, spécialisée dans les vêtements pour l’hôtellerie et la restauration.

Ambition

De quoi nourrir bien des ambitions malgré les écueils conjoncturels, inflation en tête: coûts de l’énergie, du transport et surtout de la matière… les références de Molinel ont subi une hausse de prix comprise entre 8% et 20% l’an passé. Pourtant, les indicateurs restent au vert, et le spécialiste du textile entend bien profiter du potentiel du marché français, estimé à plus de 8 millions de porteurs de vêtements professionnels tous secteurs confondus – soit environ 600 millions d’euros. Pour ce faire, trois objectifs ont été dégagés : consolider les grands comptes historiques, pérenniser les relations avec les distributeurs, et optimiser le lien avec les loueurs. Car le marché de la location, en plein essor, représente environ le tiers du marché global.

Segmentation

La segmentation est par ailleurs bien établie chez le fabricant français : les standards et collections catalogue sont développés sur le site lillois, tandis que les fabrications spéciales et les grands comptes sont gérés à Liergues. Ces deux derniers secteurs présentent peut-être le potentiel de progression le plus intéressant, et la marque entend bien miser encore davantage sur eux à l’avenir. L’atelier de Liergues dégage un chiffre d’affaires de 16,5  millions d’euros (46  millions d’euros pour Molinel en 2022): 9,9  millions pour les grands comptes, et 6,6  millions pour la fabrication spéciale. «Pour 2023, notre objectif de croissance interne est fixé entre 5% et 7%», confie Rachel Boulos, directrice du site. Et d’ici trois à cinq ans, grands comptes et fabrications spéciales devront dépasser les 20 millions de CA

Fabrication

La fabrication spéciale est une activité chère à Molinel: elle est la réponse de l’entreprise aux besoins et aux exigences les plus complexes, preuve d’une capacité d’adaptation incontournable sur des marchés et des secteurs en perpétuelle évolution. Le pôle Fabrication spéciale propose à ses clients ou à ses distributeurs de travailler main dans la main avec eux, afin de leur fournir une réponse précise intégrant toutes leurs demandes : identité d’entreprise, sécurité, exigences normatives (haute visibilité, retardateur de flamme, risque électrostatique, protection chimique…). Trois services sont proposés par le site de Liergues : la customisation, simple personnalisation réalisée à partir des gammes existantes avec des marquages patronymiques ou des logos ; l’adaptation, en donnant au client la possibilité de combiner coloris, tissus et constructions à partir de lignes catalogue existantes ; et enfin la création pure, sur mesure, à partir d’un cahier des charges précis.

Création

Le processus de création se déroule en trois phases : le produit est d’abord conçu par le styliste, puis reproduit par le modéliste, et enfin façonné par le prototypiste. Chaque atelier de Molinel procède ainsi dans son propre bureau d’études, pour du standard comme pour de la fabrication spéciale. À Liergues, c’est Sébastien Benevent qui est chargé d’imaginer les nouvelles collections ou d’accompagner les clients lors d’une création spécifique. Le styliste cite comme sources d’inspi ration «les salons, Internet, et surtout les habits de tous les jours». Car le workwear n’a jamais été autant prisé, notamment par les artisans et autres professionnels du bâtiment. Leurs vêtements doivent être confortables, protecteurs, conformes aux normes, et désormais utilisables au quotidien en toute occasion. «Ils souhaitent de plus en plus pouvoir les utiliser dans la vie de tous les jours ou lors de leurs rendez-vous avec des clients.» L’essence même du workwear, en somme: «On se rapproche du prêt-à-porter, ajoute le styliste, en proposant quelque chose de tendance.» Une évolution loin d’être surprenante: depuis de nombreuses années déjà, des marques initialement spécialisées dans les équipements professionnels comme Carhartt et Dickies pour les vêtements, ou Timberland pour les chaussures (pour ne citer qu’elles), ont largement dépassé ce statut pour devenir des références à la mode sous l’influence de la culture américaine. Alors, après le Levi’s, place au Molinel?

Un demi-hectare de toitures-terrasses dans les Yvelines

À Louveciennes, ce ne sont pas moins de 4550 m2 de toitures-terrasses qui se refont une jeunesse. Un complexe mêlant isolation et étanchéité pour le confort des habitants de ces sept immeubles bâtis dans les années 80.

En juin 2022, une copropriété a décidé de refaire l’étanchéité et l’isolation des toitures-terrasses de sept immeubles de standing des années 80, à Louveciennes (Yvelines). Chaque toiture-terrasse présente une surface de 650  m2 pour un budget de 120000  euros par terrasse. La rénovation s’effectue sans dépose de l’existant  ; si cet existant avait présenté des faiblesses, tout aurait été déposé. La toiture était à l’origine composée d’un bac acier recouvert. Elle reçoit des plaques de polyuréthane parementé de 1,50 mx1,20 mx100 mm d’épaisseur. Fournies par Unilin, elles ne sont pas collées, mais fixées à l’aide de 6 à 8 vis par panneau ; puis une première couche de membrane Siplast est soudée à la flamme. Une seconde couche de membrane blanche, sous forme de paillettes d’ardoise, est ensuite posée. La couleur blanche casse la chaleur, permettant de ralentir l’effet de vieillissement.

Performances isolantes

Selon Aurélien Hannoyer, chef de projet marketing chez Unilin, « l’entreprise d’étanchéité AGM, qui a diri gé ce chantier, a choisi pour une isolation thermique performante des toitures-terrasses la plaque Utherm Roof  A d’Unilin Insulation, en épaisseur 100  mm (R  4,60). Les plaques ont été posées sur bac acier, sur l’ancienne isolation en laine de roche avec une pente de 8 %. On est donc passé d’une isolation en laine de roche de 30 mm (R 1,33) à un complexe laine de roche (R 1,33) +PU de 100 mm (R 4,60), qui s’avère bien plus efficace. »

Confort de saison

Avec un tel système, l’étanchéité semble assurée. Grâce à une meilleure isolation, la déperdition thermique sera moindre pendant l’hiver. L’été, l’inertie des matériaux empêchera la chaleur de descendre dans les appartements situés sous les toits. Un confort à toute épreuve ? Pas totalement, car si le complexe d’isolation-étanchéité est performant, le chantier de rénovation des toitures-terrasses ne comprend pas le remplacement des fenêtres à simple vitrage donnant un puits de lumière dans les étages… Fin du chantier prévue pour juillet 2023.

Des nouveautés chez Pica

0

Une mine de 0,9 mm pour le dessin très fin équipe le Pica 7070 Fine Dry, marqueur déjà très prisé par les professionnels. Le Pica  3030 Dry Automatic Longlife Pencil, modernisé au moment de la crise du Covid et amélioré grâce à l’aide d’artisans, reste le plus gros succès de la marque.

La qualité paie toujours…

Avec la création de produits comme le Pica-Ink, premier produit développé, avec son long tube télescopique rétractable, il est conçu pour des marquages au fond de trous profonds difficiles d’accès. Il marque sur les surfaces sèches et son encre peut être effacée par l’alcool sur les surfaces lisses. Sa pointe peut être retournée 7  fois, lui conférant une longue durée de vie. La société Pica a modernisé le marquage industriel en apportant à ses produits des détails extrêmement utiles et pratiques pour le quotidien du professionnel. Par exemple  : la pointe télescopique rétractable permettant d’enlever la mine et la retourner du Pica-Ink qui rallonge la durée de vie du marqueur, ou le taillecrayon intégré en bout de bouchon du Pica-Dry. Ces détails sont devenus maintenant des références en atelier ou en chantier, avec des spécificités comme les mines résistantes à l’eau ou aux fortes températures, et également des marqueurs dits «trous profonds» afin de passer à travers une latte ou une boîte à fusibles ! Mais attention ! La marque pensait fournir des marqueurs spécifiques à chaque profession, le marqueur du carreleur ou de l’électricien, or c’est l’inverse qui se passe. Selon Sébastien Angrand  : «En fait, ce sont plutôt les artisans qui adaptent nos produits ! Le professionnel se demande quel marqueur utiliser : quelle mine pour le plombier, pour le plaquiste… Mais l’artisan n’a plus besoin que l’on guide son choix : c’est lui qui choisit grâce à la grande diversité dans nos produits… »

Des passerelles en bambou à l’épreuve du temps à Strasbourg

Modèle en matière d’engagement environnemental, la métropole de Strasbourg a fait le pari, il y a quelques années, de réaliser bon nombre de ses passerelles et cheminements en bois locaux et en bambou. Si certains ouvrages ont montré leurs limites dans le temps, la passerelle Miro recouverte d’un platelage en bambou installé en 2020 semble résister aux passages de plus en plus fréquents des piétons, trottinettes et vélos. Découverte d’un retour d’expérience réussi.

Connue pour son engagement environnemental, la métropole strasbourgeoise a généralisé l’emploi de platelages en bois locaux sur une centaine de passerelles en lieu et place de bois exotiques dans l’optique de réduire la déforestation et les émissions de gaz à effet de serre. Si certains ouvrages traversent le temps sans dégâts majeurs, d’autres, davantage endommagés par le passage de plus en plus intense des piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduites et trottinettes, ont dû subir quelques travaux de rafraîchissement. C’est notamment le cas de la passerelle Miro, reliant Rivétoile à la médiathèque Malraux, où les 340 m2 de platelage bois mis en œuvre en 2008 ont été remplacés en 2020 par des lames en bambou : «La croissance démographique et les variations climatiques soulèvent d’importants enjeux pour l’urbanisme durable, explique Pierre Hermann, responsable du département des Ouvrages d’Art de la ville. La résilience passe par l’innovation et le bambou Moso constitue une alternative écologique pertinente.»

Des lames conçues pour durer

À l’instar du bois, le bambou allie résistance mécanique et durabilité (classe d’usage  4 et classe de durabilité biologique 1). Résultat, malgré la fréquentation élevée de la passerelle, les lames sont restées stables et ne présentent ni fentes, ni éclatements, ni échardes. Afin d’assurer la sécurité des usagers, les lames Bamboo X-treme® ont en outre été équipées d’un dispositif anti-glissance via l’ajout d’une bande de résine corindon coulée dans la rainure. Sachant que, «dès lors que la bande de résine corindon est ôtée, le bambou peut être réemployé pour d’autres applications, telles que le mobilier urbain», ajoute Pierre Hermann. Enfin, pour allier durabilité et esthétisme, le platelage a été posé à l’aide d’un systèmede fixations invisibles signé Grad. Les lames ont simplement été clipsées dans un système de rails en aluminium, pré-équipé de clips permettant leur préhension. Trois ans après sa mise en œuvre, la passerelle Miro est un bel exemple de la durabilité et de la résistance que confère le bambou. Rendez-vous dans quelques années pour suivre son évolution…

TWT : Des outils à la pointe

0

Début mars, à l’occasion du dernier voyage d’étude italien de Fenêtres Bois 21 (ex Menuiseries 21) les professionnels présents ont fait étape à Rovereto, près de Trente, pour découvrir le savoir-faire transalpin en terme de fabrication d’outils. Reportage.

Contents de se retrouver pour ce premier voyage à l’étranger depuis la pandémie, les menuisiers membres de Fenêtres bois 21 et les partenaires d’Irabois ayant réussi à braver la grève pour ce rendre en Italie ont mis le cap sur le nord du pays à la découverte de l’entreprise TWT. Situé à Rovereto, la «Silicon valley» de l’outillage pour la menuiserie bois, la société est née en 2016 de la fusion de trois entreprises locales  : Garniga fondée en 1965, Zuani en 1972 et Rekord en 1982. Avec deux filiales en Allemagne et en Espagne, et de nombreux partenariats commerciaux dans le reste de l’Europe, dont un accord exclusif depuis 2014 avec Leuco pour la distribution sur les marchés français, suisse et anglais, le Groupe est actuellement l’un des leaders européens de la fabrication d’outils pour le travail du bois. Pionnier en matière d’innovations, il met son savoir-faire au service des professionnels de la filière en lançant régulièrement de nouvelles gammes de produits  : le système de fixation 4Life sorti en 2017, les outils Global Tools en 2018 pour le travail de bois mais aussi du plastique, de l’aluminium ou des matériaux composites et, plus récemment, « le lancement des outils HP qui allient qualité de finition, productivité et durée de vie optimisée», explique Filippo Pellitterri, Pdg du Groupe. Autant de solutions conçues sur mesure dans les différents bureaux d’études du site de Rovereto, puis réalisées dans l’usine attenante : «Au total, nous disposons de trois bureaux d’études – engineering, mécanique et informatique – pour mener à bien la conception des différents projets, en collaboration avec nos clients à travers l’Europe, explique Roberto Tomasoni, responsable du marché français. Sachant qu’avant de partir en production, tous les projets subissent de nombreux tests et vérifications avec, en prime, « la possibilité d’imprimer en 3D certaines pièces pour vérifier physiquement la faisabilité des usinages les plus complexes avant de lancer la fabrication en atelier». Une fois tous les tests passés avec succès, place à la production à proprement parler.

Traitements de choc

Réalisés à partir de rondins d’acier (10 %) mais surtout d’Ergal C10 (un alliage léger : 90 %), les futurs outils subissent une série d’opérations bien précises avant d’équiper les futurs magasins des centres d’usinage : débit, traitement chimique, usinage pour la mise au diamètre, fraisage, alésage, évidement (avec reprise des copeaux d’aluminium par une entreprise de proximité), préparation des bagues ou des manchons, impression laser du logo, des données techniques et des références, affûtage… Autant d’opérations, parmi de nombreuses autres, réalisées sur les différentes machines de l’atelier qui emploie 23  personnes et tourne de jour comme de nuit : «Dans la zone d’affûtage par exemple, un nouveau robot prépare les couteaux bruts sur un plateau et les charge dans la machine qui peut ainsi travailler pendant la nuit en toute autonomie», poursuit Roberto Tomasoni. Petite particularité pour les couteaux, l’application d’un revêtement spécial, selon la demande des clients, avec au choix du carbure de tungstène (traitement en sept couches de 0,01  µm, pour une résistance optimale à l’usure), ou un revêtement diamant qui permet d’optimiser la durée de vie et la qualité de coupe des outils. Place ensuite au montage, à l’équilibrage et aux tests finaux avant d’expédier les outils chez les nombreux clients du Groupe qui peut se targuer d’avoir réalisé « trois années de folie avec un CA autour de 10 millions d’euros », conclut avec enthousiasme Filippo Pellitterri. Tutto va bene….

Cadwork ça bouge au sommet !

0

Cyrille Pondaven, 39  ans, vient récemment de passer directeur de Cadwork-04 après avoir occupé un poste de responsable commercial. Première tâche : engager son remplaçant !

Comment êtes-vous arrivé à ce poste ?

Pour contextualiser un peu : Cadwork développe et distribue des solutions de CFAO  3D dans le domaine de la construction bois et du bâtiment depuis plus de 30 ans. Il existe différentes succursales dans le monde, chargées de vendre et former les utilisateurs sur ces solutions. Cadwork-04 est l’entité qui distribue les solutions Cadwork en Suisse, en France, en Italie et en Belgique. Pour ma part, j’ai intégré cette entreprise il y a environ 15 ans. Lors de ma formation d’ingénieur à l’ENSTIB (École Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois d’Épinal), j’ai effectué mon stage de fin d’étude au siège de l’entreprise en Suisse. J’ai ensuite eu l’occasion d’évoluer vers le poste de responsable commercial d’un secteur géographique lors de l’ouverture d’un poste sur la région Grand Ouest. Au fil des années j’ai eu l’occasion d’effectuer les différentes tâches d’un collaborateur de l’entreprise  : formation, vente, support, accompagnement client, développement. Il y a quelques mois, Yoann Quellien, PDG du groupe Work4Cad (Cadwork-04, CadCom, CadDev, Capture4Cad) m’a proposé de prendre la direction de Cadwork-04. Après une intense réflexion et discussion avec lui, j’ai pris la décision d’accepter ce poste, tout récemment.

Comment se passe le début de votre fonction ? Êtiez-vous préparé ?

Effectivement, la prise de décision ne s’est pas faite du jour au lendemain. En plus de mes échanges avec ma direction, pour mieux appréhender la fonction, prendre connaissance de la responsabilité que cela implique, j’ai aussi pris l’avis de mes proches. Ils m’ont permis d’y voir plus clair et d’imaginer l’impact que cela pourra avoir sur le futur. L’équipe a été prévenue dans un premier temps, pour connaître leurs réactions, puis l’ensemble de nos clients. La mise en place, avec l’accompagnement du dirigeant actuel se fera tout au long de l’année, notre objectif étant une prise de fonction complète pour 2024.

Qu’est-ce qui a changé dans votre vie ? Plus de travail ? De responsabilités ?

Pour le moment, je n’ai pas encore vu de grande différence sur ma vie privée, mise à part de longues périodes d’introspection. J’imagine que cela viendra naturellement dans les prochains mois. Bien évidemment, les responsabilités qui incombent à cette fonction sont de natures différentes de celles que j’ai eu jusqu’à présent. Mais c’est le propre d’un métier  : être responsable de son poste, et il est impératif de pouvoir s’adapter au changement.

Avez-vous moins de temps pour votre vie privée ?

De mon point de vue, j’ai toujours essayé de garder un équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Il faut savoir faire la part des choses, mais l’une et l’autre sont liées quoiqu’il arrive. J’essaierai de garder cet équilibre avec ce poste, même si j’imagine bien qu’il sera plus compliqué de le conserver.

À titre personnel, que vous apporte cette fonction ?

C’est un beau défi, et une profonde reconnaissance vis-àvis de ma direction qui me confie cette tâche. L’occasion aussi pour moi de sortir de ma zone de confort, et de continuer à apprendre, de se remettre en question. D’appréhender de nouvelles tâches dont la gestion de l’équipe, la prise de décision stratégique.

Qu’avez-vous apporté de nouveau à l’entreprise ?

Encore tôt pour le dire, mais j’espère pouvoir apporter ma pierre à l’édifice !

Quelles sont les réussites de l’entreprise ?

L’entreprise a su répondre à l’évolution du marché de la construction bois, et se positionner en tant que leader en matière de solutions CFAO. Nous continuons nos développements pour apporter des réponses aux problématiques de nos clients : • intégration plus poussée du dimensionnement des structures ; • le BIM et la gestion des maquettes numériques ; • les solutions de pilotage machine ; • l’amélioration permanente de nos solutions ; • le service auprès de nos utilisateurs, avec des formations adaptées, un support technique à la pointe. L’entreprise peut aussi compter sur l’appui du groupe Work4Cad, et répondre aux besoins spécifiques de nos clients, comme le développement d’application dédiée via CadDev, les solutions de relevé, de digitalisation et d’implantation via Capture4Cad, et la communication via CadCom. Toutes ces réussites passent évidemment par les salariés et leur implication quotidienne dans le fonctionnement de l’entreprise ; étant passé par les différents postes, je sais ce que cela implique, et j’ai une grande confiance en eux. Je tiens aussi à souligner l’une des dernières réussites en date de l’équipe : l’éligibilité des formations cadwork au compte CPF, permettant d’ouvrir la formation à encore plus d’utilisateurs.

Quels sont vos projets ?

Pérenniser et continuer le développement de nos marchés actuels, et notamment accentuer notre présence en Italie et en Belgique. Assurer la sortie de la nouvelle version du logiciel cet automne et préparer les rencontres utilisateurs lors de cet événement. Préparer les futurs salons dont Eurobois qui se tiendra l’année prochaine, avec encore plus de nouveautés à présenter, et des rencontres enrichissantes. Et bien évidemment, préparer la reprise de mon poste actuel, en recrutant notre futur collaborateur sur mon secteur d’activité (Bretagne-Sud, Pays de la Loire, Réunion). Intéressé ?

Un début d’année morose

0

Croissance presque atone, manque de réactivité des pouvoirs publics, baisse de visibilité dans les carnets de commandes…, en ce début 2023, la Capeb dresse un premier bilan en demi-teinte de l’activité dans le secteur du bâtiment. L’occasion pour la Confédération d’interpeller le Gouvernement face à une situation qui tend à s’installer et de formuler des propositions concrètes pour renouer avec la croissance.

U n début d’année 2023 en recul, poursuivant la baisse enclenchée début 2022. Le mouvement de ralentissement de l’activité qui a débuté début 2022 se confirme en ce premier trimestre 2023 pour tous les segments d’activité. L’activité en entretien-amélioration permet néanmoins de maintenir une progression positive ce trimestre (+0,5 %) grâce au dynamisme enregistré par les travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements (+2,0%).

Le constat est différent pour la construction neuve, qui voit son activité en volume stagner ce trimestre en comparaison avec la même période en 2022. Début avril, les carnets de commandes, qui conservaient jusque-là des niveaux élevés, sont en baisse et représentent désormais 87  jours de travail à venir, soit 9  jours de moins qu’au trimestre précédent et 16 jours de moins qu’il y a un an, soit le volume le plus bas depuis janvier 2021 (voir ci-dessous). Un constat identique dans l’entretienamélioration et le neuf, et ce dans la plupart des régions.

Disparités selon les régions et les corps de métiers

Dans le détail, le paysage régional est fortement contrasté en ce premier trimestre 2023 (voir la carte p. 12). Si certaines régions comme la Bretagne ou la Nouvelle-Aquitaine enregistrent de bonnes performances (+2 et + 1,5%), d’autres voient leur volume d’activité reculer pour la toute première fois depuis la crise sanitaire : -0,5% pour la Normandie et le Centre-Val-de-Loire et -1% pour les Hauts-de-France. Au niveau des différents corps de métiers, des différences notables sont également constatées : la trajectoire de l’activité en aménagement se redresse en glissement annuel par rapport au trimestre précédent, et les entreprises de couverture témoignent d’un ralentissement modéré (0,5  point) et d’une croissance meilleure que la moyenne.

Un avenir incertain

Alors que le ralentissement engagé depuis plusieurs trimestres se confirme, les entreprises artisanales du bâtiment semblent anticiper qu’il se poursuivra. Entre des coûts toujours élevés (hausse du Smic, du coût de l’énergie, des matières premières, des matériaux et des équipements), l’inflation qui comprime le pouvoir d’achat des ménages avec un impact direct sur la baisse des demandes de travaux pour les artisans, les entreprises ont un avis négatif sur l’évolution de leur activité pour les six prochains mois. Les niveaux de trésorerie des entreprises se dégradent fortement et entraînent un solde négatif d’opinion de 15 points, soit trois fois plus qu’au trimestre précédent. Enfin, seules 6% des entreprises déclarent constater une hausse de leur activité, sachant que pour une large majorité l’activité se dégrade (40%) ou reste stable.

Des finitions boisaux teintes uniques

0

Depuis plus d’un an, la marque Hypnotik de Plastor a été lancée en négoce de décoration sur le segment des peintures haut de gamme. Elle propose une palette de 120 nuances fabriquées en machine à teinter. Aujourd’hui, Plastor décline ce service de mise à la teinte pour ses produits bois, toujours via sa machine Hypnotik qui offre un service de couleur sur-mesure pour certaines finitions bois extérieurs de la marque : Lasure PUR-T® SUV, saturateur biosourcé PUR-T® WOOD avec des nuanciers spécifiques tons bois, nuancier RAL et nuancier Hypnotik 1120 teintes. Assistée par un ordinateur, la machine utilise des pigments ultra-concentrés au pouvoir colorant et opacifiant qui couvrent l’ensemble du cercle chromatique. L’artisan choisit sa couleur parmi différentes liasses/nuanciers mis à disposition ou directement sur la base de données de la machine, puis celle-ci ajoute les pigments à la lasure ou au saturateur utilisé comme base pour obtenir la couleur souhaitée.