Mi-mai, l’Observatoire de la Petite Entreprise FCGA (Fédération des centres de gestion agréés) et la Banque populaire dévoilaient les «Tops et Flops 2022» des petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. Une enquête exclusive qui met en lumière 12 secteurs d’activité, dont celui du bâtiment qui peine à la 6e place, en milieu de classement. De manière générale, les TPE ont augmenté leur activité de 6,6% en moyenne l’année dernière, contre 8,2% en 2021. Un taux – dopé par les très bons résultats de l’hôtellerie-restauration-cafés – qui reste relativement dynamique compte tenu de la conjoncture nationale et internationale. Concernant le bâtiment, la croissance s’établit à 3,3% en 2022, contre 8,4% en 2021 et -6,9 % en 2020. Un recul dû, notamment, à la hausse du prix des matériaux et aux difficultés d’approvisionnement. «Alors qu’elles entraient dans une phase de normalisation de leurs performances après l’effet rattrapage post-Covid, les TPE ont été elles aussi impactées par les conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Cette crise internationale a des répercussions concrètes sur leur activité : flambée des prix de l’énergie, envolée du coût des matières premières, difficultés d’approvisionnement, inflation, baisse de la consommation… Autant de facteurs qui ont affaibli l’économie de proximité en 2022. Pourtant, même dans un tel contexte, les petites entreprises ont su faire preuve d’une formidable résilience et d’une grande combativité», résume Yves Marmont, président de la FCGA.
