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Activité en berne pour les petites entreprises du bâtiment

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Lors de sa conférence de presse de rentrée, qui s’est déroulée à Paris le 7 septembre dernier, la Capeb a fait état d’un «premier recul de l’activité depuis trois ans» pour les artisans du bâtiment au deuxième trimestre 2023. Un ralentissement dû, notamment, au marché du neuf, en proie à une crise de la demande. Décryptage.

Dans la continuité du ralentissement amorcé depuis l’année 2022, le volume d’activité des entreprises artisanales du bâtiment recule au deuxième trimestre 2023 de 0,5% (en glissement annuel), pour la première fois depuis trois ans», souligne la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment. En cause? Le marché du neuf, sous tension, voit son volume d’activité baisser de 1,5% après avoir stagné au trimestre précédent du fait de la conjonction de plusieurs facteurs: difficulté d’accès au crédit; rendements moins attractifs de l’immobilier; remontée des taux d’intérêts; hausse des coûts de construction sans baisse du foncier; baisse du nombre de permis de construire accordés et des mises en chantier… Seule éclaircie dans ce tableau peu réjouissant, les travaux d’amélioration de la performance énergétique, en croissance de 2% en volume, «font figure d’exception» comme le montrent les chiffres suivants:

  • La construction neuve à l’arrêt

Au deuxième trimestre 2023, le volume d’activité de l’artisanat du bâtiment ralentit en glissement annuel (-0,5% par rapport au même trimestre l’année précédente). L’activité de construction neuve baisse nettement ce trimestre, avec – 1,5% en volume par rapport au deuxième trimestre 2022. Plus résistante, l’activité en entretien-amélioration stagne au deuxième trimestre du fait du dynamisme des travaux d’amélioration de performance énergétique du logement, dont la croissance en volume demeure de +2% en glissement annuel.

  • Tous les corps de métiers et les types d’entreprises concernés

Aucun corps de métiers n’enregistre un accroissement de son volume d’activité au cours du deuxième trimestre 2023, en cohérence avec le ralentissement observé depuis le début de l’année 2022. Les entreprises de couverture ou d’aménagement voient leur niveau d’activité stagner, tandis que les autres corps de métiers le voient reculer. Concernant la taille des entreprises, les structures de moins de 10 salariés ont vu leur volume d’activité légèrement décroître par rapport au deuxième trimestre 2022 (-0,5%) tandis que celui des entreprises de 10 à 20 salariés a stagné. Cela traduit, dans les deux cas, un ralentissement de l’activité par rapport au premier trimestre 2023.

  • Disparités regionals

Le ralentissement s’accentue à l’échelle des régions. Au total, sept régions de France métropolitaine voient leur activité dominuer, parmi lesquelles l’Occitanie (- 2 %) et les Pays de la Loire (- 1,5 %). Deux régions font figure d’exception et voient leur volume d’activité progresser: Auvergne-Rhône-Alpes, en croissance de 1 %, et la région PACA-Corse qui enregistre une hausse de +0,5 %. Enfin, la Bretagne, la Normandie et le Grand-Est affichent une activité équivalente à celle du deuxième trimestre 2022.

  • Zoom sur les mises en chantier

Sur un an, de juin 2022 à mai 2023, 418800 logements ont été autorisés à la construction, soit 92300 de moins que lors des 12 mois précédents (- 18%). Dans le même temps, on estime que 343600 logements ont été mis en chantier, soit 11,1% de moins qu’entre juin 2021 et mai 2022. Si l’on prend comme point de comparaison les 12 mois précédant la crise sanitaire (de mars 2019 à février 2020), le nombre de logements autorisés est inférieur de 9%, et celui de logements commencés recule de 10,8%. Les autorisations de logements individuels ont diminué 30,8% par rapport aux 12 mois précédents. Avec seulement 157200 unités, elles enregistrent leur niveau le plus bas depuis juin 2015! Dans le secteur des logements collectifs ou en résidence, 22300 logements de moins ont été autorisés entre juin 2022 et mai 2023, soit une baisse de près de 8%. Même tendance baissière pour les mises en chantier, qui reculent de 8,6% au cours de la même période.

  • Moins de visibilité

Le nombre de jours des carnets de commandes diminue pour s’établir à 79 jours de travail au deuxième trimestre 2023, soit 22 jours de moins qu’un an auparavant. Il se rapproche ainsi des niveaux de 2019 (76 jours en moyenne). En entretien-amélioration comme en neuf, les soldes d’opinions sont négatifs comme au trimestre précédent, avec respectivement -2 et -7 points. Enfin, pour les entreprises de moins de 10 salariés comme pour les entreprises de 10 à 20 salariés, le solde d’opinions est défavorable (-4 et -3 points).

CARNETS DE COMMANDES

Le nombre de jours des carnets de commandes diminue

  • Zoom sur les trésoreries

Des tensions sur la trésorerie qui se stabilisent: le solde d’opinions concernant la trésorerie s’établit à -6  oints, avec 16% des entreprises déclarant une détérioration de leur trésorerie et 10% une amélioration. Au cours de la même période, 15% des entreprises font état de besoins de trésorerie (contre 16% au même trimestre de l’année précédente). Parmi elles, 68% déclarent un besoin supérieur à 10000 €, sachant que le montant moyen s’établit à 25000 €, contre 20000 € il y a un an. Concernant les marges, 29% des entreprises déclarent une baisse, tandis que 10% déclarent une hausse. Le solde d’opinions sur ce trimestre s’établit à – 19 points, en nette amélioration par rapport au trimestre précédent mais toujours négatif.

  • Moins de créations d’entreprises et plus de défaillances

Au premier trimestre 2023, 22143 créations d’entreprises et de micro-entreprises ont été enregistrées dans le BTP, en recul de 6,3% par rapport au même trimestre de l’année précédente. Au cours de la même période, on compte 2586 défaillances d’entreprises, soit 48,3% de plus que l’année précédente. Enfin, le taux d’épargne des ménages diminue légèrement pour s’établir à 18,3%, soit 0,9 point de moins qu’un an auparavant.

  • Relative stabilité de l’emploi et des embauches

L’emploi du BTP en général s’établit à 1593100 salariés au premier trimestre 2023, soit une hausse de 0,4% sur un an. Concernant l’emploi intérimaire, le secteur totalise 146527 emplois équivalents temps plein au premier trimestre 2023, en baisse de 2,6% par rapport à l’année précédente. Le taux de recours à l’intérim s’établit à 8,4%. Au niveau des embauches, 27% des sociétés artisanales ont cherché à recruter au premier semestre 2023, une valeur comparable à celle du second semestre 2022. Sachant qu’environ la moitié d’entre elles y est parvenue. Pour le second semestre, les intentions d’embauche augmentent, passant de 13% à 19% des entreprises. Toutefois, une portion plus importante encore envisage de licencier des employés ou de ne pas renouveler certains contrats !

La construction bois maintient le cap dans un contexte difficile

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Publiés cet été, les chiffres très attendus de la septième enquête nationale de la construction bois portant sur l’activité 2022 font état d’un bilan plutôt positif pour les professionnels du secteur, avec un chiffre d’affaires globalement orienté à la hausse. Un point positif pour les entreprises concernées, même si la part du bois peine toujours à s’imposer dans le secteur du bâtiment et que de nombreuses disparités subsistent entre les régions ou les typologies d’ouvrages. Présentation

Après des résultats 2020 impactés par la crise sanitaire, le marché de la construction bois est toujours bousculé par de nombreux éléments perturbateurs pour l’année  2022: la guerre en Ukraine, la crise énergétique, les difficultés d’approvisionnement, la hausse du coût des matières premières ou les problèmes de recrutement… Autant de facteurs qui ont eu un impact sur le marché de la construction en général, et de la construction bois en particulier. C’est pourtant dans ce contexte peu porteur que le bois a réussi à tirer son épingle du jeu avec «un marché de la construction bois en France qui a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 4,6  milliards  d’euros  HT en 2022, selon les derniers résultats de l’Observatoire économique FBF, en hausse de 14,3% par rapport à 2020 en valeur, de 5% en volume»

Des entreprises bien structurées aux activités diversifies

En 2022, 1888  entreprises étaient présentes sur le marché de la construction bois en France pour un total de 28315  salariés. 55% d’entre elles étaient des TPE, 25% comptaient entre 10 et 19  salariés, et 20% employaient plus de 20  salariés. Ces chiffres diffèrent de ceux du secteur du bâtiment en général où l’effectif salarié moyen par entreprise est inférieur à  3, contre 15 pour la construction bois. Les entreprises de la construction bois sont donc bien structurées, et emploient une main-d’œuvre globalement plus qualifiée. Elles ont réalisé un chiffre d’affaires de 2,135  milliards d’euros  HT sur le marché de la construction bois en 2022, en hausse de 10,6% en valeur et de 2% en volume par rapport à 2020. Sur ces 1888 établissements, 915  œuvraient dans le domaine de la charpente (49%); 436 étaient des entreprises de menuiserie (23%); tandis que 245 (13%) possédaient un autre code d’activité: construction d’autres bâtiments, travaux de couverture ou de maçonnerie générale… Enfin, 156  sociétés (8%) intervenaient dans la construction de maisons individuelles et 136 (7%) étaient des fabricants de charpentes et menuiseries.

Des emplois plus qualifies

Au niveau des effectifs, ils se main – tenaient autour de 13000 emplois entre 2020 et 2022 malgré de nom – breuses difficultés de recrutement. 68% des entreprises disposent désormais d’un bureau d’étude intégré ou utilisent un logiciel de conception technique. Les sociétés de la construction bois conservent ainsi un haut niveau de technicité et proposent de plus en plus une offre globale, allant de la conception technique à la mise en œuvre. 87% des entreprises sondées fabriquent des composants de structure en atelier, quelle que soit leur taille: 82% pour les moins de 10 salariés, 93% pour les 10-19 et 95% pour les plus de 20  salariés. Enfin, les entreprises de la construction bois sont déjà opérationnelles dans la construction hors site, ce qui leur permet de se positionner sur des chantiers d’envergure: au cours des deux dernières années, 17% d’entre elles ont réalisé un chantier dont le lot structure bois était supé – rieur à 0,5 M€ HT; et 9% ont réa – lisé un chantier dont le lot structure bois était supérieur à 0,8 M€ HT

L’ossature bois en tête de peloton

Peu de surprise au niveau des sys – tèmes constructifs où l’ossature bois reste la technique privilégiée (67%) quel que soit le type de mar – ché. Elle culmine à 85% pour les maisons individuelle, et représente 63% dans les logements collectifs et 67% dans les bâtiments tertiaires. En deuxième position, le Poteau poutre représente désormais 24% des réalisations bois dans l’Hexagone. Il se stabilise à 10% sur le marché de la maison individuelle, avec une certaine part de mixité ossature bois/poteaux-poutres. Il progresse légèrement sur le marché des logements collectifs (23% en 2022 contre 16% en 2020), comme dans la construction de bâtiments tertiaires (24% en 2022 contre 20% en 2020). Sur la troisième marche du podium, les panneaux massifs contrecollés ou contrecloués, dont le CLT, représentent 9% du marché, avec un usage plus important dans la construction de logements collectifs (13%) que dans les bâtiments tertiaires (9%). À noter enfin, la disparition du bois massif empilé ou du colombage, dont l’utilisation est aujourd’hui anecdotique.

Approvisionnements: les réseaux de distribution devant les scieries

Alors qu’en 2020 les scieries faisaient toujours la course en tête, assurant 43% des achats en bois  construction, cette nouvelle enquête marque la montée en puissance des réseaux de distribution qui raflent la première place. Ainsi, 43% des actes d’achat passent désormais par un réseau de distribution, dont 31% par les négoces et 12% par les coopératives. Les scieries françaises totalisent quant à elles 41% des achats de bois. En troisième position, la part des scieries étrangères augmente légèrement, passant de 15% en 2020 à 16% en 2022. L’Allemagne reste le principal pays étranger fournisseur de bois, loin devant l’Autriche et la Finlande. Ce sont principalement les entreprises totalisant plus de 20  salariés qui s’approvisionnent directement auprès des scieries, tandis que les entreprises de moins de 10 salariés s’adressent majoritairement aux réseaux de distribution.

Disparités regionals

En France, la région AuvergneRhône-Alpes est la première en termes de construction bois, avec un chiffre d’affaires de 365 M€ HT réalisé par 346  entreprises, soit 17% du CA national. En deuxième position, le Grand-Est affiche un CA de 300  M€  HT réalisé par 171  entreprises. Les Pays de la Loire et la Bretagne arrivent en troisième et quatrième  positions avec des CA respectifs de 285 et 216 M€ HT. À noter que l’Île-de-France, territoire porteur pour la construction bois, affiche un CA de 92 M€ HT qui correspond à l’activité des entreprises bois dont le siège social est situé dans la région, soit 84 entreprises en 2022. Ce chiffre d’affaires ne reflète cependant pas la totalité de l’activité construction bois en Île-deFrance, car une part importante est réalisée par des sociétés ayant leur siège en dehors de la  région. Ce niveau d’activité, évalué à 298  M€  HT en 2022, a été réalisé principalement par des entreprises installées dans le Grand-Est, le Centre-Val de Loire, la Normandie ou encore les Pays de la Loire.

Le logement individuel en difficulté

En 2022, 22200  logements (maisons individuelles en secteur diffus et groupé et logements collectifs) ont été construits en bois dans l’Hexagone, soit une baisse de 1% par rapport à 2020. La construction de maisons individuelles en secteur diffus baisse légèrement en raison d’une convergence de facteurs: l’entrée en vigueur de la RE2020 a perturbé les autorisations et les mises en chantier, les fortes hausses des prix du bois en 2021 ont freiné les dépôts de permis de construire en 2021 et donc impacté les mises en chantier en 2022, l’augmentation des taux d’intérêt a eu d’importantes conséquences sur les projets de construction, notamment ceux des primo-accédants. En secteur groupé, la construction bois a davantage souffert qu’en secteur diffus du fait des difficultés rencontrées par les CCMistes et du fort recul de la commercialisation des logements neufs. À l’inverse, la construction bois sur le marché des logements collectifs est en hausse, portée par les immeubles de plus de trois étages, profitant du dynamisme lié à la demande des Jeux olympiques 2024 et des nombreux appels à manifestation aux niveaux régional et national.

Le non-résidentiel plus porteur

En revanche, le bois conforte ses parts de marché pour les bâtiments tertiaires publics et privés, passant de 10,9% en 2020 à 13,1% en 2022. Il en va de même pour les bâtiments industriels et artisanaux, qui grimpent de 20,3% à 23,5%. Au niveau des bâtiments agricoles, la part de marché de la construction bois augmente de 23,7% à 27,3% alors que les surfaces construites ont diminué (dans un contexte global de fortes baisses de tous les systèmes constructifs). Enfin, environ 112000  m2 de bâtiments de santé ont été réalisés en bois en France en 2022, soit 9,8% de parts de marché du bois.

Perspectives…

  • Au vu de ces résultats, l’Observatoire économique a dressé un certain nombre de tendances pour les mois et les années à venir:
  • 34% des entreprises prévoient d’investir pour accroître leur production dans les deux prochaines années, contre 38% en 2020);
  • ces investissements concernent tout particulièrement les entreprises de plus de 20 salariés dont près de la moitié programment un investissement;
  • toutes les régions anticipent des investissements, de façon plus marquée en Centre-Val de Loire, Provence-Alpes Côte d’AzurCorse et en Île-de-France;
  • les prévisions d’embauche sont en hausse: 61% des entreprises prévoient de recruter en 2023 (77% pour les entreprises de plus de 20 salariés);
  • a majorité de ces projets de recrutement concerne des postes de mise en œuvre sur chantier (51%), de fabrication (37%) ou d’emplois en bureaux d’étude (12%);
  • les prévisions d’activité sont globalement positives pour les bâtiments non résidentiels, les logements collectifs et les extensions-surélévations;
  • elles sont en revanche moins optimistes pour le marché de la maison individuelle diffus ou groupé

Perceuses-visseuses CXS / TXS 18 Les championnes des visseuses compactes

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Légères, compactes, polyvalentes et puissantes, les deux perceuses-visseuses 18 V CXS 18 et TXS 18 apportent une aide ultra-efficace lors des opérations quotidiennes les plus variées. Ces deux outils pleins de talents font aussi bonne figure dans les zones exiguës ou les coins.

D es dimensions réduites et une puissance impressionnante pour la catégorie compacte, telles sont les caractéristiques des deux perceuses-visseuses sans fil CXS 18 et TXS 18. Grâce à leur moteur EC-TC sans charbons puissant, les nouvelles championnes de la catégorie compacte se chargent avec brio des opérations de montage les plus difficiles. Comme leurs noms l’indiquent, les deux perceuses-visseuses compactes sont disponibles en deux formes: C et T. La première, typique de Festool et unique en son genre, est conçue pour réaliser un travail précis dans l’axe de perçage ou de vissage. La seconde, classique, offre quant à elle une grande maniabilité et un écart réduit par rapport à la pièce à travailler. Les versions en C et en T ne présentent aucune différence sur le plan technique. Qu’il s’agisse des formes en T ou en C, ces outils polyvalents séduisent sur toute la ligne en termes d’ergonomie. Le raccord FastFix et le système CENTROTEC garantissent un changement d’outil rapide. De plus, les modèles CXS 18 et TXS 18 peuvent être utilisés avec de nombreux embouts qui élargissent leur éventail de possibilités.

Des batteries performantes et un équipement complet

La CXS/TXS 18 est dotée d’un équipement optimal: logement pour embouts, commande d’éclairage LED, clip ceinture et batterie 18 V puissante. La nouvelle CXS/TXS  18 dispose par ailleurs de tout le nécessaire pour faciliter le travail. Ici, la flexibilité est à l’honneur, aussi bien au moment du vissage que lors du perçage. En effet, tous les embouts des perceuses-visseuses 18 V sans fil Festool sont également compatibles avec la nouvelle CXS/TXS 18. Un avantage auquel vient s’ajouter un changement d’outil simple et rapide grâce au système CENTROTEC éprouvé et au raccord FastFix. Le modèle CXS/TXS 18 fournit également des performances élevées avec des forets Forstner jusqu’à 35  mm et des vis jusqu’à 6  x  240  mm dans le bois tendre (vis à tête fraisée partiellement filetée), même lorsqu’il est nécessaire de jouer des muscles. De plus, toutes les batteries 18  V  Festool sont combinables avec la CXS/TXS  18 (à l’exception de la batterie Ergo). Grâce à l’éclairage LED intégré, il est possible de travailler avec précision dans les zones sombres. Une molette permet de régler l’éclairage: en continu, après mise à l’arrêt, ou lampe LED éteinte. Le réglage du  couple s’effectue lui aussi de manière très simple à l’aide de la molette

La Capeb récompense le savoir-faire artisanal

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Fin juin, la Capeb dévoilait le palmarès de son second concours de l’œuvre artisanale sur le thème de la charpente bois à l’occasion de ses journées professionnelles de la construction. Organisée par le pole «Métiers du bois » de la confédération, cette édition a distingué trois réalisations valorisant l’œuvre artisanale charpente bois. Le premier prix du jury a été décerné à Michel Allais (entreprise Guérin Brémaud) pour la construction des halles de Mouchamps (85). Le deuxième prix a été attribué à Christophe Gauthier (entreprise Gauthier) pour la réalisation d’une chapelle au château de Cressia (39). Enfin, Thibaut Combes (entreprise Charpentes Construction Bois) s’est vu remettre le prix spécial du jury pour la transformation d’une grange en habitation avec extension en bois. «Le succès rencontré par la seconde édition de notre concours et la qualité des projets récompensés illustrent une fois de plus le grand potentiel de nos métiers, souligne Jean-Michel Martin, président des Métiers du bois de la Capeb. Ambitieux et inspirants, nos trois lauréats du jour, comme tous les candidats, reflètent l’importance et le potentiel de notre filière et plus généralement ceux du bâtiment artisanal.»

Petits chantiers, petits formats

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Pour s’adapter aux attentes des utilisateurs et à l’évolution du marché, Cecil Professionnel lance deux nouveaux conditionnements pour sa gamme de peintures blanches. Spécialement développés pour les petits chantiers (retouches, boiseries, contours de fenêtres, portes…), ces nouveaux formats de 0,25 et 0,5 litre permettent de répondre aux artisans qui ne réalisent pas toujours des travaux de peinture en disposant de la juste quantité, de traiter les petites surfaces à peindre, de pallier le manque de place pour stocker les produits et de réduire le nombre de déchets (pots non terminés). De fabrication française et classées A+, ces peintures blanches sont proposées en différentes finitions (mat, satin et velours brillant) et en trois niveaux de qualité.

Objectif sécurité

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Le 28 juin, l’Association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France et l’OPPBTP ont signé une nouvelle convention de partenariat d’une durée de cinq ans ayant pour objet la prévention des risques dans la formation professionnelle. Convaincus que la maîtrise et la prévention des risques professionnels sont nécessaires dans le secteur du BTP, les deux partenaires s’allient pour améliorer la performance globale et l’excellence opérationnelle des entreprises de cette branche en menant des actions concrètes autour de trois thématiques: sensibiliser les apprentis aux risques majeurs du BTP dès leur entrée en formation ; accompagner les maîtres de stage autour de la pédagogie de la prévention ; sensibiliser et former les futurs dirigeants.

Les Compagnons bienvenus au club

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Le 4 septembre, le club VIPros et l’Institut européen de formation des Compagnons du Tour de France officialisaient leur partenariat. Initiée lors des épreuves régionales des WordSkills et de la première édition des VIPros Days, cette collaboration permettra aux élèves et aux apprentis en formation au sein de l’institut d’accéder aux offres des marques VIPros, normalement réservées aux professionnels membres du club, leur donnant ainsi la possibilité d’acquérir plus facilement du matériel, des équipements et des matériaux. D’autres aspects de ce partenariat seront développés en cours d’année avec l’équipe pédagogique de l’institut, ainsi que dans le cadre du projet d’agrandissement de l’établissement. À suivre…

POINT.P mise sur le biosourcé

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Engagé en faveur du déploiement de solutions plus « vertes » pour le bâtiment, POINT.P publie la nouvelle édition de son catalogue Matériaux biosourcés et écoconçus. En phase avec les enjeux liés à la réduction des énergies fossiles et des émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu’à la rénovation énergétique et thermique, ce catalogue a été imaginé pour aider les artisans à comprendre et à prescrire des solutions plus durables dans le cadre de travaux dans le neuf ou en rénovation. Cette cinquième édition, enrichie de nouvelles gammes de produits, de conseils et de détails techniques, est divisée en 16 catégories thématiques (protection et outillage, menuiserie extérieure, bardage et ITE, construction ossature bois, déco, parquet, terrasse…) pour trouver rapidement la solution la plus adaptée à chaque typologie de projet.

… et sur le RGE

Indispensable pour pouvoir bénéficier des différentes aides à la rénovation énergétique, le label RGE représente pour les artisans la garantie de pouvoir répondre à certains chantiers et par conséquent de développer leur entreprise. Si le taux de réussite à l’examen de 80% s’avère très satisfaisant, les efforts doivent s’intensifier pour inciter de plus en plus d’artisans à s’engager dans une démarche d’obtention du label. En phase avec le marché et ses clients, POINT.P a pu mettre en évidence deux freins majeurs pour les professionnels: d’une part le temps de préparation et de passage de l’examen; et d’autre part le coût inhérent. Pour lever le premier frein, l’enseigne a lancé l’application Objectif RGE. Il s’agit d’un outil pédagogique gratuit permettant aux professionnels de s’entraîner à leur rythme aux épreuves de l’examen afin de s’y présenter en candidats libres. En ce qui concerne l’aspect financier, POINT.P a mis en place un principe de remboursement des frais liés à l’obtention du label RGE jusqu’à la fin de l’année à destination des membres de Génération Artisans, . « Objectif RGE est un outil pertinent et utile pour nos artisans. Mais nous souhaitons aller encore plus loin et sensibiliser ceux qui ne se sont pas encore engagés dans une démarche de labellisation. Il est important qu’ils ne soient pas exclus de chantiers de rénovation énergétique et il est primordial d’accélérer sur ce sujet car nous savons qu’il manque encore des artisans RGE en France pour répondre aux objectifs de rénovation », indique Simon Pena Vega Cohen, chef de marché Rénovation énergétique POINT.P.

Simplifier la gestion des TPE

Afin d’aider les artisans et TPE du second œuvre, l’éditeur Oslo lance une nouvelle application Saas (disponible sur le Cloud). Baptisée Tomas (Travaux, Ouvrages, Maintenance, Assistance & Services), elle permet de gagner en rapidité et en efficacité dans la gestion des devis, des chantiers, des interventions, des factures et des paiements et divisant par deux ou trois le temps consacré à toutes ces tâches. Présentée en avant-première lors des Journées professionnelles de la construction de la Capeb, les 21 et 22 juin derniers, elle sera commercialisée à l’hiver 2023 sous la forme d’un abonnement mensuel.

Le retour d’Artibat

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A près deux ans d’attente, le salon breton de la construction s’apprête à ouvrir ses portes pour une nouvelle édition… Rendez-vous très attendu des artisans du bois et du bâtiment, Artibat accueillera cette année encore de nombreuses nouveautés et animations en lien avec notre filière (voir focus p. 42). Et, comme les exposants n’ont dévoilé qu’une infime partie de leurs innovations – dont certaines à retrouver dans votre magazine –, la visite des stands promet de réserver quelques très belles surprises aux professionnels… Mais au-delà de la découverte des dernières nouveautés en matière de bois construction, d’isolation, d’outillage, de logiciel ou de menuiserie, le salon sera aussi cette année l’occasion de faire le point sur la conjoncture du bâtiment en berne depuis plusieurs mois. «Le volume d’activité des entreprises artisanales du bâtiment recule au deuxième trimestre 2023 de 0,5% (en glissement annuel), pour la première fois depuis trois ans», prévient la Capeb (voir article p. 18). Une baisse inédite, plus marquée dans la construction neuve, qui recule de –1,5%. Effet boomerang de l’euphorie après-Covid ou crise plus profonde et plus durable du secteur du bâtiment ? Pour l’instant, seuls les chiffres des prochains trimestres pourront le dire… D’ici là, Artisans&Bois vous donne rendez-vous au salon, hall 9, stand A42, pour prendre le pouls de la filière, échanger sur les dernières actualités de la forêt et du bois et découvrir nos derniers numéros… Rendez-vous à Rennes.

Würth enrichit sa Quincaillerie

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Pour répondre à l’évolution des besoins des professionnels du bâtiment, Würth France étoffe sa gamme Quincaillerie du bâtiment. L’extension de la gamme vient compléter les références établies pour proposer une offre fonctionnelle et complète (cylindres, serrures, poignées de porte ou barres anti-paniques) qui répond à l’ensemble des besoins des clients, notamment en matière de sécurité.