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Réduire les TMS grâce aux exosquelettes

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Alors que l’usage des exosquelettes dans le monde du bâtiment tend à se développer afin d’éviter certaines tâches susceptibles d’entraîner fatigue et TMS, le spécialiste de l’outillage Hilti, en partenariat avec l’OPP-BTP, a lancé une étude d’envergure pour évaluer les effets de l’usage d’un exosquelette dans le quotidien de professionnels du bâtiment. Basée sur l’utilisation de son exosquelette HA EXO-O1, cette étude à pour ambition de mieux comprendre ces effets sur la santé et recueillir des données en ce qui concerne l’amélioration du confort au travail, la réduction de la fatigue musculaire ou de la consommation en oxygène lors de l’effort. Dans cette optique, environ 200 exosquelettes ont été mis à disposition d’entreprises partenaires afin qu’elles puissent expérimenter cette solution auprès d’opérateurs choisis. Durant un an, les collaborateurs bénéficient du soutien de l’EXO-O1 pour effectuer leurs tâches. Le suivi de l’étude sur douze mois prévoit un questionnaire des opérateurs avant utilisation de l’exosquelette afin de définir leur état d’esprit, leurs attentes et leur état de santé initial ; des questionnaires réalisés à trois, six, neuf et douze mois ; ainsi qu’un suivi spécifique, sur une partie des participants, mené par des kinésithérapeutes. À suivre…

 

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Les grues à tour à l’honneur

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Le 5 décembre, les spécialistes du levage étaient réunis au musée des Arts forains de Paris à l’occasion de la 4e cérémonie de remise des Trophées Grues à Tour. Organisée par la Fédération des matériels (DLR) et sa Commission professionnelle des métiers et des matériels de la grue à tour (CPMDG), cette remise de prix distingue chaque année les meilleurs professionnels du métier, et met en lumière les initiatives les plus innovantes. Découverte des lauréats.

 

Prix Montage GMA (grue à montage par élément ou par assemblage) : Entreprise FT Montage

Les équipes de FT Montage ont procédé au montage d’une grue 150 EC-B 8 Litronic à l’aide d’un hélicoptère KAMOV-KA32, sur pieds de scellement, avec 45 m de flèche et 42 m de hauteur sous crochet. Le tout pour la construction d’un restaurant d’altitude et d’un téléphérique d’accès à la Mer de Glace, près de Chamonix (74), à 1 913 m d’altitude !

Le mot du jury « Montage réalisé dans des conditions exceptionnelles avec notamment des rotations très courtes de 10 à 12 minutes au regard des contraintes horaires et météorologiques. Cette forte cadence de rotation a nécessité une planification et une organisation pointilleuse. La coordination entre les différents acteurs a permis de garantir la réussite de cette belle opération de montage. »

 

 

 

Prix Montage GMA (grue à montage automatisé) : Entreprise Valente Grue Assistance

Les équipes de Valente Grue Assistance se sont démarquées par la mise en place, en mai 2022, d’une grue IGO 15, à l’aide d’un Gapo (guide autonome pour déplacer et positionner les grues et les engins de chantier, pilote par télécommande). Installée dans une rue à forte pente du village de Lhuis (01), avec un accès et un calage réduit et un travail de la grue en flèche repliée, cette machine aux dimensions très compactes est facile à manoeuvrer avec sa télécommande à distance, son système de direction à 180 °, et son essieu oscillant qui permet une adhérence optimale sur terrain accidenté, y compris dans les fortes montées et descentes.

Le mot du jury « Beau chantier de GMA où l’entreprise se positionne en réel apporteur de solution pour la réalisation du chantier de son client. Les équipes ont soigneusement planifié en amont les techniques de calage requises, avec cales et train de roues automoteur, ainsi que les mesures de sécurité indispensables sur ce type d’opération, combinant les contraintes de fort dénivelé et d’exiguïté du site. »

 

 

Chantier de l’année Entreprise Manitowoc

Manitowoc a marqué cette 4e édition des Trophées Grues à Tour avec le montage de deux grues MR295 sur châssis Y800 de 8 m, sur un chantier de la Tour Mirabeau sur le quai d’Arenc dans le 2e arrondissement de Marseille (13). Les grues ont été configurées avec 50 m de flèche, et leur télescopage a été réalisé jusqu’à 80 m avec quatre ancrages.

Le mot du jury « Situé sur le périmètre d’Euroméditerranée, ce chantier au cadre citadin très restreint pour l’acheminement et le montage des grues a contraint les équipes à une très grande préparation en amont des opérations. La très bonne coordination a permis à ce chantier de faire face aux complexités inhérentes à l’environnement, et aux conditions météorologiques changeantes. Les équipes de montage et de télescopage ont également dû faire preuve d’une grande flexibilité et des opérations de nuit et en week-end ont notamment été menées pour perturber le moins possible l’avancement du chantier et la production. »

 

 

Prix Innovation Entreprise Praxedo

Le logiciel développé par la société Praxedo est une solution de digitalisation et d’optimisation de la planification des interventions qui permet également la dématérialisation des bons d’interventions des techniciens intervenant sur le terrain pour des opérations de dépannage, de maintenance, d’installation et d’inspection de matériels.

Le mot du jury « Cette solution clé en main permet d’accompagner les techniciens dans la gestion de leur quotidien et simplifie les tâches administratives. L’outil offre une fluidité entre l’opérationnel et l’administratif qui facilite le travail des monteurs. Des informations telles que le pointage GPS des lieux de chantiers, la transmission immédiate des informations aux clients mais aussi la traçabilité au service de la sécurité, assurent un gain de temps et un confort essentiels pour nos métiers. »

 

par Adèle Cazier

 

 

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18 logements passifs en ossature bois bien isolés

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PRIX COUP DE COEUR DE L’APPEL A PROJET SPECIAL ISOLATION

Implanté sur un terrain de plus de 3 000 m2 dans la commune de Bréviandes (10), ce projet de construction de 28 logements passifs prévoit la réalisation de trois bâtiments distincts en R+2 avec une emprise au sol de 280 m2 et de 265 m2. L’ensemble de l’opération s’inscrit dans une démarche environnementale forte, dans l’objectif d’une certification construction passive. Pour cette opération, le maître d’ouvrage (Troyes Aube Habitat) a opté pour une structure à ossature bois sur l’ensemble des bâtiments. Pour répondre aux exigences imposées par les constructions passives, l’isolant Jackodur® Atlas (panneaux XPS) offre ici une solution performante permettant de réaliser une isolation efficace, sans ponts thermiques (panneau recyclable, fabriqué selon la norme EN 13164, offrant une surface lisse, résistant à la compression [500 kPa], indéformable, imputrescible et insensible à l’humidité). Légers, ces panneaux isolants assurent en outre une rapidité et une simplicité de mise en oeuvre. Pour simplifier et optimiser encore davantage la pose sur chantier, les panneaux Atlas sont préparés sur mesure dans l’usine allemande de Jackon Insulation, avant d’être livrés « prêts à poser » sur chantier, selon un plan qui indique l’emplacement précis des éléments.

 

Fiche technique
Maître d´oeuvre : ADS Architecture
Entreprise de pose Jackodur® Atlas : Geciba
Constructeur de maisons bois : Wood Construction
Coordinateur SPS : Socotec
Début des travaux : 2 novembre 2021
Livraison : 1er trimestre 2023

 

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Une ITE parisienne en bottes de paille enduites à la chaux

Pour ce nouveau numéro, Artisans&Bois vous propose de découvrir deux nouveaux appels à projets Spécial Isolation. En bottes de paille ou en panneaux XPS, sur ossature bois ou sur maçonnerie, en ITE ou en isolation par l’intérieur, ces deux chantiers très différents vous offriront un aperçu des multiples possibilités offertes par les isolants bio-sourcés ou traditionnels.

 

1er PRIX DE L’APPEL A PROJET SPECIAL ISOLATION

Entamé à l’été 2020, le chantier de rénovation thermique d’un immeuble en R+7 dans le xve arrondissement de la capitale, propose une isolation thermique par l’extérieur originale et très bas carbone qui associe des bottes de paille biologiques (36 cm x 47 cm x 90 cm) recouvertes d’un enduit chaux-sable. Réalisé en six mois par 15 stagiaires en chantier-école, cette ITE s’inscrit globalement dans un cadre conventionnel et réglementé (de R+3 à R+7). Pour ces étages, des épines en contreplaqué de 35 cm de large, fixées sur la maçonnerie existante, servent au report de charges (paille+enduit). Il s’agit d’une variante des règles professionnelles de la construction paille avec ossature bois, où la paille est encastrée entre les épines. Dans la zone bretelle (R+1 et R+2), la mise en oeuvre est plus expérimentale car sans montant bois. Ici, les bottes de paille sont directement fixées à la maçonnerie existante par des sangles. Le recours au tendeur-sertisseur est une première sur un chantier paille, même si la technique a déjà été utilisée sur de nombreuses maisons individuelles. L’objectif de cette mise en oeuvre est d’économiser de la ressource bois, et de démontrer que l’on peut former les futurs professionnels sur un chantier-école avec une maîtrise d’ouvrage publique. Le tout, avec un prix équivalent à une opération conventionnelle, sachant que la moitié du coût est représentée par l’échafaudage (quelque soit la technique constructive) !.

 

 

 

Fiche technique
Architecte mandataire : Trait Vivant
Architecte associé : Landfabrik
Thermique : Qui Plus Est
Structure : Yannig Robert
Livraison : Décembre 2020
Montant du projet : 220 000 € (HT)

 

 

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Novéha, le renouveau du demi-siècle

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Anciennement connu sous le nom d’AFPIA SOLFI2A, l’organisme  de formation basé à Montaigu est à un tournant de son histoire. Un anniversaire important fêté en décembre dernier, qui marque surtout le début d’une nouvelle ère, entre renouvellement d’identité, stratégie adaptée, et locaux transfigurés. Explications.

 

Le nom a changé, pas la vocation. En cinq décennies, l’association créée aux abords de Montaigu (Vendée) par le regretté René Levêque a connu de nombreuses évolutions. Deux points pourtant, étaient restés immuables jusqu’à maintenant : le nom (AFPIA), et la volonté farouche de former les futurs professionnels de l’ameublement de la région. L’un de ces « piliers » a finalement cédé, victime de son temps et d’un besoin nécessaire de lisibilité. Car il ne faut pas se mentir, depuis la diversification de ses activités au début des années 1990 et le rattachement de la plateforme d’innovation SOLFI2A en 2011, l’appellation « AFPIA SOLFI2A » manquait, au mieux de simplicité, au pire de clarté. Désormais, ce sera Novéha.

Une histoire de formation

« Novéha, c’est la réunion de l’essence même de ce que nous représentons : l’innovation et l’habitat », détaille Samuel Richard, directeur général adjoint, au sein de l’association depuis plus de vingt ans. Et si le nom est différent, la mission première de l’association demeure inchangée : former. Pour faire un rapide retour historique, l’AFPIA est le fruit de la volonté directe des entreprises vendéennes de l’ameublement de l’époque de former leur propre main d’oeuvre, difficile à trouver car nécessitant des compétences spécifiques. De ces considérations est née l’AFPIA en 1972, association loi 1901 et premiers des quatre « AFPIA » français, rapidement labellisée CFA deux ans plus tard par la région Pays-dela- Loire. « Notre activité principale est la même qu’à l’origine, en proposant des parcours de formation en alternance. Nos jeunes peuvent aujourd’hui obtenir un diplôme, une certification ou une qualification. »

CFA à taille humaine

Pour l’année « scolaire » en cours, ce ne sont pas moins de 140 alternants qui garnissent les salles (et les entreprises de la région !) du centre montacutain. Un chiffre satisfaisant pour l’association qui entend conserver son statut de « petit CFA agile », selon les dires de Raphaël Robert, son directeur général depuis 2015. Parmi les BTS les plus prisés, l’on retrouve Étude Réalisation Agencement (ERA) et Développement Réalisation Bois (DRB). Si les perspectives sont forcément meilleures que ces deux dernières années amputées par la crise sanitaire, la formation des jeunes reste difficile à appréhender sur le long terme d’un point de vue stratégique, en raison de la mainmise du gouvernement sur la question et des nombreux et réguliers
changements qui en découlent (quel meilleur exemple que la récente Loi Avenir et la réforme de la formation en 2018 !).

Une association-entreprise

Novéha est une association (Loi 1901) créée en 1972. Elle emploie 20 salariés permanents ainsi qu’une cinquantaine de vacataires et sous-traitants – principalement intervenants venus de l’extérieur. En tant qu’association, elle présente une gouvernance par conseil d’administration, élu lors de l’assemblée générale par les adhérents (principalement des entreprises de la région). Au nombre d’une trentaine, les adhérents se distinguent des membres qui n’ont, eux, pas de pouvoir décisionnaire quant à la gestion générale. Le président actuel, Sébastien Rückert, dirigeant du groupe JHK (entreprise Lin & Art) basé à Saint-Hilairede-Chaléons près de Nantes (44) et « ancien de la maison » car formé à Montaigu, a été élu en 2020 pour un mandat de quatre ans renouvelable. « Nous sommes une association mais nous fonctionnons comme une entreprise, nuance Raphaël Robert, directeur général de Novéha. De ce fait, nous nous obligeons à avoir une rentabilité permettant des réinvestissements stratégiques, comme la rénovation et l’agrandissement de nos locaux par exemple.

 

Novéha ©AurélieMontonneau

 

Novéha ©FabienHolert

 

 

 

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Kenzaï, l’éco-construction dans un esprit zen

Ludovic Claustre a 40 ans. En 2007, il a fondé l’entreprise de matériaux écologiques Kenzaï à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme). Il existe également une boutique à Issoire (Puy-de-Dôme). Kenzaï signifie « matériaux de construction » en japonais. Ludovic Claustre cherchait un nom court qui sonnait bien, un mot de deux syllabes, qui soit percutant. Tous les termes anglais incluant « green » étaient déjà fortement utilisés et il souhaitait se démarquer. Kenzaï comporte une double signification en japonais, d’un côté « matériaux den construction » et de l’autre, ce mot fait référence au zen, cela colle bien avec l’approche et la philosophie de l’éco-construction.

Ludovic Claustre, devant son entreprise Kenzaï

 

Quel a été votre parcours professionnel ?
J’étais censé reprendre l’exploitation familiale d’élevage bovin et de production laitière, je me suis donc orienté vers des études agricoles. Pour mon stage de fin d’études, je suis parti dans une exploitation en Australie durant un an où j’ai découvert d’autres manières de faire. À mon retour en France, et après quelques expériences dans le bâtiment, comme commercial,
je me suis lancé dans les matériaux de constructions écologiques, difficiles à trouver sur le marché à l’époque.

Vous avez donc monté votre entreprise à partir de rien…
Ces expériences pros dans le bâtiment m’ont fait prendre conscience que le secteur était très polluant et qu’il y avait un vrai besoin de disposer de matériaux plus sains dans les maisons. J’ai donc créé Kenzaï en 2007, afin de sourcer des produits naturels et pouvoir offrir aux professionnels et aux particuliers des matériaux écologiques, et apporter un environnement plus sain au bâtiment via des conseils personnalisés. Nous sommes les intermédiaires avec les entreprises qui vont innover toujours plus afin de disposer de constructions bas carbone.

Aviez-vous l’intention étant plus jeune de devenir directeur ?
Lorsque j’ai créé mon entreprise, le but était de devenir mon propre patron, et je l’ai réalisé à l’âge de 24 ans. Cela a été difficile de convaincre les établissements financiers de par mon âge et le marché de niche que je souhaitais investir. J’ai dû emprunter 20 000 € et vendre mon véhicule personnel, et j’ai également injecté toutes mes économies (10 000 €).

Selon l’âge, la jeunesse ou l’expérience sont-elles des atouts ?
La jeunesse est un atout pour la création d’une startup/ entreprise parce que l’on a une prise de risque plus importante dans ces âges-là, avec une certaine forme d’inconscience.

 

 

 

Mes produits phares :
Panneau isolant Isovegetal, panneau laine de bois (Isonat plus Flex H 55kg/m3), plaque de liège expansé, ouate de cellulose, cotonwool (panneau isolant laine de coton), PRO CLIMA Étanchéité.
Les produits qui plaisent le plus :
Tous les matériaux isolants, laine de bois, liège, coton et ouate de cellulose recyclée, plaque de sol fermacell, chènevotte, cavaliers antivibratoires, déco (enduit argile et chaux).

 

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AEG : Des outils réparés pour durer

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Afin d’offrir aux artisans la possibilité de réparer leurs outils plutôt que de les changer, AEG propose l’offre AEG Pro Repair Service : un service de réparation d’outils électroportatifs rapide et simple d’utilisation. Destiné aux clients professionnels, il donne l’assurance que l’outil est retourné en parfait état de fonctionnement, très rapidement. Associé à une garantie de six ans sur les outils, et de trois ans sur les batteries et chargeurs, ce service permet aux utilisateurs d’enregistrer leurs demandes de prise en charge en ligne 24 h / 24, 7 j / 7 et de suivre l’état d’avancement de la réparation de leur outil jusqu’à son retour… tout en réduisant l’impact de la fabrication d’un bien sur la planète.

Isover parie sur le recyclage

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Alors que l’obligation de recyclage va fortement évoluer dès le 1er janvier 2023 avec l’entrée en vigueur de la Responsabilité Élargie du Producteur (voir article p 48 de Artisans&bois n°70), Isover Recycling répond d’ores et déjà à ces exigences à venir en assurant la reprise des laines de verre usagées issues du BTP. Le spécialiste de l’isolation investit en ce sens plusieurs millions d’euros dans son usine du Maine-et-Loire dans un prototype industriel de refonte de la laine de verre grâce à l’installation de trois foursnouvelle génération. Ces derniers transformeront des rebuts de laine de verre en calcin (verre recyclé), qui sera ensuite réintroduit en totalité dans les fours de fusion électrique en tant que matière première afin de créer de la nouvelle laine de verre. Avec ce procédé, Isover permet un cycle de vie optimal à la laine de verre. Cette technologie aura par la suite vocation à être dupliquée sur d’autres sites européens du groupe, en Allemagne et en Suède. Pour ces trois fours, Isover a obtenu une aide de l’UE de 4,1 millions d’euros, ainsi qu’une aide financière de l’Ademe Pays-de-Loire. Le projet représente un investissement total de 10 millions d’euros en incluant les bâtiments, les installations techniques et raccordements. Le four est en cours de construction à l’usine de Chemillé-en-Anjou (49).

Marie Arnout, présidente de la FDMC

Mi-novembre, Marie Arnout a été élue à l’unanimité à la présidence de la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC) lors du comité directeur de la Fédération. Elle effectuera un mandat de trois ans qui débutera le 1er janvier 2023. Marie Arnout dirige depuis 1987 une entreprise familiale, Aux Docks de Clamart (92), adhérente du groupement Gedimat. Présidente de l’Union régionale des négociants en matériaux de construction d’Ile-de-France depuis 2007 et membre du comité directeur depuis 2008, elle devient vice-présidente de la Fédération de 2014 à 2017, puis trésorière depuis 2017. Investie de longue date dans les instances de la FDMC, elle a rendu hommage au travail accompli par son prédécesseur, Franck Bernigaud, et indiqué vouloir poursuivre l’ouvrage entrepris : « La FDMC est désormais structurée et solidement implantée en tant qu’organisation professionnelle représentative dans la distribution bâtiment. Je souhaite accroître son rayonnement dans la filière de la construction et continuer dans le chemin tracé. »

Happy birthday Menuiseries 21

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À l’occasion de son 20e anniversaire, la charte de qualité Menuiseries 21 a convié tous ses adhérents et partenaires en Bretagne au début de l’été pour deux journées de visites, d’échanges et de convivialité sous le signe du bois. Reportage

 

Quelques uns des nombreux participants des dernières journées techniques Menuiseries 21 dans le showroom de la CAB 56.

 

On n’a qu’une seule fois 20 ans, alors autant fêter ça en grand ! Et c’est justement pour célébrer ses deux décennies d’existence que la charte de qualité Menuiseries 21, créée en 2022 à l’initiative d’un groupe de six menuisiers de la FFB souhaitant faire reconnaître leur savoir-faire dans la fabrication de fenêtres bois sur mesure, a invité plus d’une centaine d’adhérents et partenaires à Kerjouanno, dans le golfe du Morbihan, pour un anniversaire breton légèrement arrosé ! Après un barbecue en plein air, qui s’est prolongé tard dans la nuit pour certains, les très nombreux participants étaient sur le pont le lendemain matin pour les traditionnelles visites d’entreprises locales avec une première étape chez Menuiseries Sur Mesure (MSM).

“MSM utilise principalement du chêne massif, très demandé par les ABF, et des bois exotiques dont du bossé en carrelets et du sipo en massif”

Créée par Léandre Hervieux dans les années 1930, l’entreprise s’est spécialisée au tournant des années 1960 dans la fabrication de menuiseries bois extérieures avec l’arrivée de son fils Jacques qui a agrandi l’atelier de Redon et perfectionné les méthodes de production. Rachetée par trois associés en 2018, la menuiserie dispose depuis un peu plus d’un an de nouveaux locaux à Sérent, près de Vannes, et produit des portes d’entrée, des coulissants et des fenêtres sur mesure en bois exclusivement à destination des professionnels.

Les nouveaux locaux de Menuiseries Sur Mesure près de Vannes.

 

Une menuiserie bien équipée
Avec un effectif de 23 salariés, dont 18 à l’atelier, elle réalise un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros et dispose d’une large visibilité avec un carnet de commandes bien rempli jusqu’à fin décembre ! Au niveau des essences, MSM utilise principalement du chêne massif, très demandé par les ABF, et des bois exotiques dont du bossé en carrelets et du sipo en massif. Actuellement, elle emploie de moins en moins de résineux faute de disponibilité ! Côté production, la menuiserie, qui travaille en 1/8 et produit environ 40 menuiseries par semaine, est bien équipée. Elle dispose en effet de plusieurs centres angulaires et d’un centre numérique 5 axes. Un parc de machines qui lui permet de produire toutes sortes de menuiseries sur mesure en 58 mm et 40 mm, sachant que le simple vitrage en 40 mm reste toujours demandé sur certains chantiers de rénovation. Après l’usinage et l’assemblage des ouvrants, effectué sur 3 ou 4 postes, les menuiseries passent par le flowcoat avant d’être peintes au pistolet dans toutes les teintes RAL possibles (85 % des menuiseries sont aujourd’hui finies en atelier). Place ensuite à la pose au vitrage, au siliconage et à la pose des joints, des petits bois et des quincailleries avant la palettisation et l’expédition chez les différents clients de l’entreprise.

Coopérer pour mieux acheter
Pour la deuxième visite de la journée, nous prenons la direction de Plescop pour découvrir la coopérative CAB. Membre du réseau Orcab, elle a été créé en 1998 par 36 adhérents souhaitant massifier leurs achats pour être plus performants économiquement et compte aujourd’hui 135 salariés et 430 adhérents. Elle dispose de deux ateliers de production pour l’agencement et la taille de charpentes. La coopérative CAB appartient exclusivement aux adhérents – à la fois actionnaires et clients de leur coopérative. Elle les approvisionne au quotidien grâce à 18 camions
qui sillonnent les routes du département pour les servir. Elle dispose d’un conseil d’administration, composé de 12 entreprises artisanales élu pour 4 ans et d’un président, qui valide chaque mois l’entrée de nouveaux sociétaires (entre 3 et 4 nouveaux membres) et travaille sur la stratégie de la coopérative. Sa devise ? Acheter, stocker et livrer dans tout le département, et faciliter l’activité de l’artisan sociétaire. Installée sur une surface d’environ 60 000 m2 répartie sur deux sites distincts, elle dispose d’un stock XXL notamment grâce à un stockeur automatisé couvrant tous les besoins des métiers du bois et de la couverture. Malgré une surface de stockage conséquente, elle réfléchit à son avenir et cherche à acquérir de nouveaux terrains.

La CAB 56 dispose de machine CN pour l’usinage des panneaux…

 

et pour la taille de charpentes.

 

Usinages à la demande
En plus des espaces de stockages intérieurs et extérieurs, d’un showroom Artisans Artipôle dédié à l’accueil des clients et des artisans, et d’une flotte de 18 camions pour assurer les différentes livraisons, la CAB dispose de bureaux d’études et d’outils de production (machines à commande numérique qui sont mises à la disposition de ses adhérents). Le premier, dédié à l’agencement, dispose d’un centre numérique 5 axes, d’une banc de perçage, d’une scie à pont et d’une plaqueuse de chants pour tous types de panneaux (massifs, agglomérés, en contreplaqué…). Les artisans transmettent les projets au bureau d’études et les panneaux sont ensuite usinés et emballés pour être expédiés chez les artisans. Même principe pour l’atelier dédié à la charpente qui renferme une machine de taille, un banc de coupe et une raboteuse quatre faces. L’artisan envoie son projet au bureau d’études de la coopérative et l’opérateur de taille veille au bon déroulement des opérations, avec la possibilité de traiter les bois à coeur si besoin, et de les gruter directement sur chantier… L’ensemble est un service à la demande qui apporte une vraie plus-value aux adhérents, qui ne disposent pas forcément d’outils de production dans leurs ateliers. Cela leur permet de se positionner sur des chantiers d’habitude réservés aux plus grosses structures. Après deux années de Covid avec quelques tensions sur certains approvisionnements, la coopérative tourne aujourd’hui à plein régime. Elle souhaite poursuivre son développement dans le Morbihan pour rester une coopérative de référence pour les artisans locaux.

par Adèle Cazier

 

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