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Le revêtement Rauvisio Noir de Rehau

Avec sa surface HPL résistante, Rauvisio Noir est un matériau polyvalent, qui convient pour une utilisation horizontale sous de fortes charges mécaniques : plan de travail de cuisine, comptoir de commerce… Facile à nettoyer et antibactérien, il offre une finition Soft Touch et anti-trace de doigts. Résistant aux rayures, à la chaleur, aux chocs et à l’humidité, il possède une faible réflexion de la lumière, même à angle plat.

 

Présent au salon Eurobois – Stand 6H72

Shaper Tools optimise le fraisage

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Shaper Tools optimise les opérations de fraisage grâce à Shaper Origin : une machine portative conçue pour les artisans qui permet d’aligner, de serrer et de fraiser avec la rapidité
et la précision d’une machine CN. Plus besoin de construire des gabarits complexes, la machine commence immédiatement à fraiser pour créer n’importe quelle forme avec souplesse et
efficacité. Facile à manipuler, sans avoir besoin de connaissances en programmation, elle allie flexibilité et mobilité, et permet un archivage numérique des gabarits via le ShaperHub.

Présent au salon Eurobois – Stand 6F54

Bois et béton pour le lycée de Gignac

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Inauguré à la rentrée 2020, le lycée Simone-Veil de Gignac (34) accueille aujourd’hui quelque 1 100 élèves dans des locaux flambant neufs associant bois et béton. Une réalisation menée dans les meilleurs délais par des entreprises locales.

La toiture courbe du CDI.

Située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Montpellier, la commune de Gignac avait grand besoin d’un nouveau lycée. Comme dans l’ensemble du département de l’Hérault, l’arrivée de nouveaux habitants entraîne depuis une vingtaine d’années la saturation des établissements scolaires. En 2016, la Région décide donc d’y implanter, sur un ancien terrain agricole de sept hectares, un nouveau complexe scolaire capable d’accueillir plus de 1000 élèves. Démarrés début 2019, les travaux sont aujourd’hui achevés et se sont déroulés sans encombre, à l’exception de six semaines d’arrêt lors du premier confinement. Imaginé par le cabinet Hellin-Sebbag Architectes associés, cet établissement réalisé en conception parasismique, conformément aux exigences de l’Eurocode 8, comprend quatre bâtiments en structure bois disposés autour d’une cour centrale: deux bâtiments d’enseignement en R + 2 orientés nord-sud accueillant 34 salles de classe, un CDI en R + 1 et un bâtiment de plain-pied pour la restauration.

Le chantier a fait la part belle aux entreprises régionales

Le bois sous toutes ses formes

Conçus sur le même principe, les deux bâtiments d’enseignement disposent d’un rez-de-chaussée en structure béton (dalle et voiles), surmonté de deux niveaux en structure bois composés de planchers en panneaux de CLT sept plis de 16 m de large – ce qui correspond à la largeur du bâtiment, assurant ainsi la rapidité de mise en œuvre –, d’une structure poteaux-poutres pour les travées centrales, et de murs à ossature bois en façade. Le tout réalisé par des entreprises régionales, avec de la part de la maîtrise d’ouvrage la volonté de mettre le bois à l’honneur. Entre ces deux bâtiments, le CDI et le réfectoire bénéficient d’une conception un peu différente avec un RDC béton, un R + 1 en structure bois (uniquement pour le CDI), et une charpente courbe en lamellé[1]collé rappelant les collines environnantes.

Énergie maîtrisée

Largement présent en structure ainsi que pour les revêtements intérieurs (faux plafonds acoustiques, sols des coursives…), le bois cède sa place à la terre cuite qui revêt l’ensemble des façades. Peu énergivores, les bâtiments sont isolés par l’extérieur à l’aide de 250 mm de laine de roche. Au niveau de la consommation énergétique, le soin apporté à l’orientation des différents espaces, couplé à la mise en œuvre de panneaux photovoltaïques sur le toit des deux bâtiments en R + 2, de brise-soleils sur les menuiseries aluminium et d’auvents en façade est, assure une consommation maîtrisée conformément aux exigences du label Bepos. Enfin, le recours aux matériaux naturels et biosourcés permet d’atteindre le niveau E4-C1 pour des bâtiments sains et performants, qui témoignent du savoir-faire des entreprises locales.

Fiche chantier

  • Financement: Région Occitanie.
  • Maîtrise d’ouvrage: agence régionale, Aménagement Construction Occitanie.
  • Maîtrise d’œuvre: Hellin-Sebbag Architectes associés.
  • Entreprises: SAS Pistres, Environnement Bois, Structure Bois Couverture.
  • Bureaux d’études: Terrel (structure) et Altéabois.

Volumes de bois mis en œuvre

  • Murs ossature bois : 330 m 2 de bois local en provenance de la haute Lozère.
  • CLT : 1330 m 3 pour les planchers et les refends des bâtiments d’enseignement. Mise en œuvre: 600 m 2 par jour par 4 personnes.
  • Lamellé-collé: 335 m 3 pour la charpente de la cafétéria et du CDI.
  • LVL : 133m 2 pour les contreventements de la cafétéria et du CDI.

par Adèle Cazier

Une maison bien isolée dans le massif du Vercors

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Située dans un nouveau quartier de Lans-en-Vercors (38), au cœur du parc naturel régional, cette maison s’intègre parfaitement dans son environnement grâce à l’utilisation du bois en structure et pour l’isolation. Découverte.

Objectif: protéger du froid hivernal comme des fortes chaleurs estivales.

A quelques encablures de Grenoble, la commune de Lans-en-Vercors connaît depuis plusieurs années une forte demande en logements due à l’arrivée de nouveaux habitants séduits par le cadre du parc naturel régional du Vercors et les Préalpes. Pour faire face à cet afflux de population, la commune a lancé la construction d’un nouveau quartier dans le centre du village, composé d’un ensemble résidentiel de 29 appartements et de cinq maisons individuelles, dont une en ossature bois. Conçue et mise en œuvre par l’entreprise iséroise NC Solutions Bois, spécialisée dans l’ossature bois, elle reprend les principes des maisons traditionnelles de la région avec sa toiture à deux versants et sa façade bardée de bois. Présent à l’intérieur comme à l’extérieur de cette habitation de 120 m2 en R+ 1, le bois a été largement utilisé pour ses propriétés naturelles, sachant que la maîtrise d’ouvrage souhaitait une construction «écologique et saine» répondant aux exigences de la RT 2012.

Une isolation béton…

Mise en œuvre de l’isolation à base de panneaux souples en fibres de bois.

Autre impératif avant d’attaquer le chantier: prévoir une isolation capable de supporter les variations de températures importantes de ce village situé à 1000 mètres d’altitude. Là encore le bois a été privilégié avec la mise en œuvre de panneaux isolants souples en fibres de bois fournis par l’entreprise Gutex. Certifiés Acermi et Keymark, ces panneaux Thermoflex affichent une faible conductivité thermique (0,036 W/mK) et protègent aussi bien du froid hivernal que des fortes chaleurs. Pour obtenir une isolation sur mesure, les ossatures des façades ont reçu des panneaux de 160 mm d’épaisseur, tan[1]dis que 220 mm ont été nécessaires pour réaliser l’isolation entre les chevrons. Une fois l’isolation de la charpente terminée, place à l’habillage des murs extérieurs et de la toiture, isolés à l’aide du panneau Omnitherm. Résistant à la compression, ce panneau en fibres de bois d’une épaisseur de 60 mm a également été utilisé comme système d’ITE sur la façade et comme panneau de sous-toiture, assurant une isolation rapide de l’enveloppe du bâtiment.

… pour un confort optimal

Un bardage en mélèze non traité habille trois des quatre façades de la maison

Facile à mettre en œuvre, il permet également de créer diverses options de configuration au niveau des façades. Ainsi, la maison possède trois façades ventilées revêtues d’un bardage en mélèze non traité et, côté sud, un système d’ITE recouvert d’enduit, conformément aux prescriptions des services d’urbanisme locaux. Sans oublier une couverture résistante aux intempéries, la neige et la glace n’ayant pas de prise sur le toit. Grâce à cette enveloppe bien isolée, couplée à des menuiseries triple vitrage, cette maison de plus de 100 m2 ne requiert que peu de chauffage. Un poêle à granulés installé au rez-de-chaussée suffit pour chauffer l’ensemble des pièces pour des hivers bien au chaud.

Fiche chantier

  • Projet: maison individuelle à Lans-en-Vercors (38).
  • Maître d’ouvrage: privé.
  • Planification et construction bois: NC Solutions Bois.
  • Isolation: Gutex (panneaux Thermoflex et Omnitherm).
  • Livraison: mai 2020.

par Adèle Cazier

Nouveauté FG FLOORTEC : Fraiseuse polyvalente STAIRFIX

FG FLOORTEC présente la fraiseuse polyvalente STAIRFIX pour la rénovation de marches d‘escaliers et beaucoup plus d‘autres applications pour parqueteurs, menuisiers et charpentiers. Cette machine universelle avec gabarit spécial permet de rectifier sans effort des marches usées d‘escaliers en bois, soit pour les doubler avec une couche toute neuve, soit pour les munir d‘un insert en pierre, métal ou verre disponibles sur le marché. Le charpentier se sert de cette machine maniable (3,1 kg) et puissante (105 W) avec vitesse réglable entre 4 200 à 10 000 tpm pour réaliser des coupes ou des poches sur des poutres directement au chantier, le menuisier pour réaliser des rainures sur des portes ou fenêtres. La machine est équipée de 4 lames renversibles en Tungsten, 2 sur le fond et 2 sur le côté de la tête de fraisage. Elle permet le branchement d‘un aspirateur industriel avec un manchon 35 mm. La machine est composée d‘un moteur avec engrainage à angle haut de gamme et d‘éléments en aluminium fraisé pour un minimum d‘entretien et une longue durée de vie. Elle est livrée dans un systainer robuste. Le gabarit en bois contreplaqué est disponible en accessoire spécial.

 

Crédit photo : Floortec

Cure de jouvence pour une terrasse en bois exotique

Redonner un coup d’éclat à une terrasse en bois exotique sur l’île de La Réunion, c’est le pari relevé par l’entreprise David Grandin grâce au nettoyage et au brossage des lames en muiracatiara qui ont retrouvé une seconde jeunesse. Décollage immédiat.

Pour ce très beau chantier situé dans la commune de La Montagne, à côté de Saint-Denis-de-La-Réunion, l’entreprise allemande Floortec, spécialiste du brossage, a fait appel à l’un de ses clients installé sur l’île pour la rénovation d’une terrasse en bois exotique de 80 m2 . Le chantier, qui s’est déroulé sans encombre le 13 avril dernier, a nécessité huit heures de travail et trois artisans pour que cette terrasse en bois exotique retrouve toute sa beauté.

Avant l’intervention de l’entreprise David Grandin, installée à la Réunion et spécialisée dans le nettoyage et la rénovation des terrasses bois, les lames en muiracatiara mises en œuvre il y a plus de trois ans n’avaient été entretenues qu’une seule fois avec l’application d’un saturateur. Aussi appelé «bois tigré», le muiracatiara est une essence naturellement durable (classe 1) très prisée en aménagement extérieur grâce à ses tâches noires qui lui confèrent une esthétique particulière.

Pour cette rénovation, les artisans ont tout d’abord décapé les lames à l’aide d’une brosseuse Floortec avant d’appliquer deux couches de saturateur Owatrol Protext: «Un produit qui pénètre bien le bois, offre un très beau rendu et une bonne durabilité dans le temps », indique Friedrich Kirchner, directeur général chez FG Floortec. Appliqué au splater, ce saturateur en phase aqueuse non filmogène conserve l’aspect naturel du bois, tout en assurant une protection UV renforcée pour des lames durablement protégées.

par Adèle Cazier

Bâtiment toulousain avec vue

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Situé au cœur d’un grand parc arboré toulousain, le nouveau siège social du groupe Latécoère offre une vue imprenable sur son environnement grâce à la conception et à la mise en œuvre de 222 menuiseries bois sur mesure réalisées par le groupe Lorillard.

Un robot de pose permet l’installation des vantaux de 130 kg.

Equiper la maison des services du nouveau siège social d’un équipementier aéronautique de plus de 200  châssis bois, telle était la mission confiée à Lorillard en juillet  2019. Un défi technique que le bureau d’études et l’atelier bois du groupe ont relevé sans encombre grâce, notamment, à un gros travail de conception mené en amont du projet. Après la validation d’un prototype en septembre  2019, le début des travaux –prévu pour octobre 2019– a finalement été repoussé au mois de janvier 2020 à cause de la crise sanitaire. Au total, quatre mois d’intervention ont été nécessaires pour mettre en œuvre les différents châssis aux dimensions  XXL. La contrainte technique majeure étant la hauteur des menuiseries –mesurant 3 mètres de haut sur 1 mètre de large  –et celle de leurs châssis, la pose a nécessité la création de dormants très épais (70 cm) pour supporter les dimensions et le poids des 3 m² de vitrage par vantail (double vitrage feuilleté). Pour renforcer l’ensemble, des épines de 10x 10 cm ont été ajoutées aux jonctions en extérieur et vissées dans les dormants afin d’encadrer les menuiseries et garantir une bonne rigidité aux châssis. Les ouvrants à double enfourchement ont également été épaissis (81  cm) pour une meilleure fixation des organes de rotation et pour optimiser la thermique.

Ensemble menuisé mesurant 3 mètres de haut sur 1 mètre de large.

Une mise en œuvre 2.0

Mises en œuvre en bande filante, les menuiseries forment une trame en ossature bois de 5 mètres de large: aboutées les unes aux autres, les trames d’un mètre ont été assemblées sur chantier du fait de leur poids avant d’être juxtaposées. Leur particularité dimensionnelle, engendrant un poids de 130  kg par vantail, a nécessité l’utilisation d’un robot de pose. Doté de quatre ventouses permettant une mise en œuvre millimétrée, le robot a assuré la manipulation des ouvrants avec une grande précision. Grâce au robot, qui permet de gonder jusqu’à 25 ouvrants par jour, l’équipe de poseurs a pu être réduite de cinq à trois personnes, tout en limitant le risque de blessure et de TMS sur chantier. Un bel exemple de coopération entre les équipes du bureau d’études, de l’atelier, des poseurs et de la robotique qui a permis de mener à bien ce chantier en seulement quatre mois.

Fiche chantier

  • Nombre de menuiseries : 222
  • Montant de l’opération : 330000 euros HT
  • Maître d’ouvrage : ICADE PROMOTION TERRITOIRE SUD OUEST
  • Architecte : BRENAC et GONZALEZ et ASSOCIÉS
  • Entreprises générales en charge du projet : DEMATHIEU BARD & GALLEGO

Zoom sur la maison des services

Détachée du bâtiment principal, la maison des services accueille le restaurant d’entreprise, la cafeteria, le fitness ainsi qu’un salon VIP. Entièrement réalisée en bois (mélèze et épicéa) par l’entreprise Pyrénées Charpentes, ce bâtiment rectangulaire en R+2 possède de larges baies vitrées dont certaines donnent sur des terrasses matérialisées par de larges débords de toiture. Tous les niveaux sont reliés par des escaliers extérieurs, assurant la communication entre les espaces intérieurs et extérieurs. Pour un bon confort thermique, le bâtiment dispose de menuiseries équipées d’un verre limitant les apports solaires et de larges coursives du côté des façades sud et ouest. Les façades est et nord ont de plus faibles débords, mais la protection solaire est renforcée par des moucharabiehs fixés sur certaines menuiseries.

par Adèle Cazier

Optiargo de Cadwork

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Le logiciel Opticargo assure un gain d’espace et de temps grâce à un positionnement précis et efficace des éléments dans un camion ou un utilitaire. Avec l’affichage en temps réel et en 3D du plan de chargement, ce logiciel permet aux artisans d’optimiser leurs transports, de réaliser des gains de temps et de coûts et de valider les différentes étapes d’optimisation les unes après les autres via une interface simple d’utilisation.

Le mastic-colle tout-en-un Sikaflex Pro-11FC de Sika

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En termes de solutions d’étanchéité, Sika sait y faire. Nouveau venu dans sa gamme de collage et d’étanchéité polyuréthane, le mastic-colle tout-en-un Sikaflex Pro11 FC vient apporter une nouvelle solution multi-usage aux professionnels. Préconisé pour les collages souples, en intérieur et en extérieur, il peut aussi bien être appliqué en étanchéité des parties de maçonnerie, des fissures, en terrasse, en élément rapporté, et bien évidemment en toiture. Il est surtout le premier produit de Sika à intégrer la nouvelle technologie Purform, réduisant considérablement la teneur en diisocyanate de la composition, tout en rendant le polyuréthane plus performant: meilleure adhérence sur les matériaux, joint élastique s’adaptant aux variations de température, durabilité…

Rothoblaas se dote d’un nouvel entrepôt autoportant en bois

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Le spécialiste italien de la fixation se dote d’un nouvel entrepôt entièrement automatisé sur son site de Cortaccia. Un bâtiment bois sur mesure qui lui permettra d’augmenter sa capacité de stockage et de parer à ses futurs développements. Présentation.

Créé en 1991 comme distributeur de machines pour le travail du bois et de systèmes de fixation, Rothoblaas a peu à peu diversifié sa gamme de produits et de services pour devenir une entreprise de référence dans la fourniture de matériaux pour la construction bois en Italie et à travers le monde. Aujourd’hui en plein développement, le groupe s’est lancé dans un projet d’agrandissement de son siège social de Cortaccia, qui s’étend sur 6000 m2 , avec la construction d’un nouveau bâtiment autoportant automatisé qui servira de dépôt pour le réapprovisionnement des entrepôts existants, et pour ceux prévus dans un futur proche. Inaugurée il y a quelques jours, la nouvelle extension s’étend sur une zone couverte de 4800 m2 et consiste en la création de trois structures distinctes : une structure principale de 21  m de hauteur destinée à l’entrepôt automatisé; une deuxième structure qui accueille les marchandises entrantes ; et une structure annexe qui relie le nouvel entrepôt à l’actuel. De part sa situation dans l’ancien lit du fleuve Adige, assaini à la fin du XVIIIe siècle, le squelette du bâtiment repose sur une fondation à dalle posée sur des pieux forés de 40 cm de diamètre et 27 mètres de long. Au total, les 300 pieux réalisés forment les racines de la forêt sus-jacente, elle-même composée de 500  poteaux en lamellé-collé qui soutiennent les étagères et l’entrepôt.

Un bâtiment conçu sur mesure où le bois trouve toute sa place

D’un point de vue architectural, le bâtiment reprend les codes du siège social de l’entreprise avec de larges baies vitrées et une forte présence du bois, que ce soit pour la structure, les revêtements muraux ou les sols. Certaines exigences liées à la sécurité anti-incendie ont toutefois imposé des solutions différentes pour l’entrepôt automatisé, qui sera presque entièrement revêtu d’aluminium. Tandis qu’un revêtement tridimensionnel en lames de mélèze, rappelant les structures intérieures, habillera les fenêtres inclinées. Sur le plan structurel, la particularité d’un entrepôt autoportant réside dans le fait que les étagères, qui déchargent au sol le poids des marchandises stockées, servent également de structure porteuse. Le défi principal résidant dans la résistance aux actions horizontales (séisme et vent). L’entrepôt est donc doté de deux systèmes de contreventement indépendants, dans les deux sens du bâtiment. Dans le sens nord-sud, ce système se caractérise par 12  tours de contreventement composées d’une section à caisson en LVL et lamellé-collé de 1 x 2,5 m. Le tout encastré dans les fondations au moyen de plaques pré-insérées. Imaginé pour coller au plus près des besoins de l’entreprise, en fonction des matériaux stockés et des différences de poids et de dimensions entre les gammes de produits, l’entrepôt a en outre été divisé en quatre zones distinctes. Chacune d’entre elles accueillant des palettes avec des volumes et des poids différents, en positionnant les plus petites et les plus lourdes en bas, tandis que les plus encombrantes et les plus légères prendront place en hauteur afin de réduire les effets des actions sismiques sur l’ensemble de la structure.

 

L’entrepôt est divisé en quatre zones qui se répartissent les palettes selon leur volume et leur poids

 

 

 

La recherche de solutions pour assurer la sécurité a entraîné l’utilisation de matériaux innovant

 

 

La sécurité, une priorité

Autre défi dans la conception du bâtiment, s’assurer de la sécurité incendie des structures. À cet effet, plusieurs solutions ont été évaluées pour trouver la plus adéquate. La solution finale repose donc sur une exigence de résistance au feu R30 pour toutes les structures de l’entrepôt, relativement simple à obtenir avec des structures en bois. Cependant, l’exigence R30 a modifié le projet initial des connexions : pour aboutir à une solution sans plaques apparentes, des matériaux innovants à base de bois ont été mis en œuvre à la place de plaques en acier. La même vigilance a été apportée à la sécurité sismique, qui a également fait l’objet de nombreuses études en amont du projet pour parvenir à une conception non dissipative, avec un facteur de structure de 1,5 selon la norme EN 1998-1. S’agissant d’une extension reliée au bâtiment existant, il a été nécessaire de réaliser un joint sismique pour découpler le comportement dynamique entre les anciennes et les nouvelles structures. Enfin, concernant les travaux en hauteur, la toiture de l’entrepôt a été sécurisée pour permettre son entretien et celui des systèmes photovoltaïques grâce à l’installation d’une ligne de vie sur pieux. Il en va de même pour les systèmes automatisés (transstockeurs), également équipés de lignes de vie verticales pour en permettre leur entretien et assurer la sécurité de tous.

Chiffres clés

  • 3000 m3 bois (PEFC ou FSC) produits par des usines situées dans un rayon de 60 kilomètres autour du chantier;
  • 17000 nouveaux emplacements de palettes;
  • L’utilisation du bois pour la réalisation du bâtiment permettra de séquestrer environ 2400 tonnes de co2, stockées dans les structures jusqu’à la fin de leur vie.

par Adèle Cazier